Ce qu'il faut comprendre c'est que la prise de parti et la création de son parti par le député Nilor aura changé la donne politique.
A la prochaine plénière quelque soit le nombre d'élus les délibérations serons possible, mais quel régression.
Alors que le législateur avait donné à la majorité une avance confortable de 20 pour cent des sièges de la CTM en plus pour gérer l'institution, il se trouve que chemin faisant le président n'a plus qu'une majorité relative. Autrement dit l’hégémonie crée par l'attitude autoritaire dite dictatoriale du président ne pourra plus être possible. Du même coup le conseil exécutif n'aura plus non plus cette espèce de main mise sur l'ensemble des affaires de la collectivité et il ne serait pas étonnant de voir les présidents des commissions porter les propositions de l'exécutif devant l'assemblée. Les espèces de petits ministres de plomb omniprésents et omnipotents seraient donc obligés de partager leur mission avec les présidents de commissions et de coopérer.
Pour nous, bien que née du bordel, de la conspiration, voire de la trahison interne entre diverses tendances, autant à droite qu'à gauche, cette nouvelle carte politique liée de la scission du MIM, a débouché sur une forme de gouvernement à la proportionnelle. Ce bouleversement aura l'avantage de faire revenir le débat au sein de cette assemblée qui ressemblait à une marmite vide. Aucun parti politique à ce jour, ni la droite, ni le PPM, ni Peyi-A, et encore moins le MIM, ne sera en mesure d'imposer sa vision du pays seul et devra collaborer.
La question est par contre de savoir si nous Martiniquais et par conséquent nos élus sommes capables collectivement, de coopération, de réciprocité et de respect pour nos interlocuteurs. Quand bien même nous ne serions pas capables de le faire aujourd'hui, une Martinique ou le bien-être collectif serait l’objectif ne pourrait être possible que par cet apprentissage de l'autre et le retour de la confiance.
C'est peut-être ce qui s'appelle faire peuple !
Pour connaitre la conclusion de l'article et réagir au sujet cliquez sur page suivante. Merci.
Pour nous, bien que née du bordel, de la conspiration, voire de la trahison interne entre diverses tendances, autant à droite qu'à gauche, cette nouvelle carte politique liée de la scission du MIM, a débouché sur une forme de gouvernement à la proportionnelle. Ce bouleversement aura l'avantage de faire revenir le débat au sein de cette assemblée qui ressemblait à une marmite vide. Aucun parti politique à ce jour, ni la droite, ni le PPM, ni Peyi-A, et encore moins le MIM, ne sera en mesure d'imposer sa vision du pays seul et devra collaborer.
La question est par contre de savoir si nous Martiniquais et par conséquent nos élus sommes capables collectivement, de coopération, de réciprocité et de respect pour nos interlocuteurs. Quand bien même nous ne serions pas capables de le faire aujourd'hui, une Martinique ou le bien-être collectif serait l’objectif ne pourrait être possible que par cet apprentissage de l'autre et le retour de la confiance.
C'est peut-être ce qui s'appelle faire peuple !
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