En définitive ce moment, comparable à un couac, ou à un coup de tonnerre avait pour but de clarifier une situation devenue impossible: Celle d'un président et d'une petite cour, qui décide de tout, seul !
Des élus n'ont pas aimé ce processus de dévoilement, débouchant sur une mise à nu du lambi. Cette méthode contestée par tous les partis, y compris par des gens du MIM, aura généré chez le conseillers de l'assemblée, une "trique " revancharde qu'ils entendaient apaiser à cette occasion . Le seul "éjaculat" qu'ils avaient envisagé était de faire adopter une motion pour dire au président de l'exécutif que son assemblée désapprouvait son drapeau national. Or autant la presse l'avait su, autant le MIM historique et protecteur du président avait imaginé la parade.
L'intervention de Lucien Adenet qui a rappelé un point du règlement relatif aux conditions de dépôt d'une motion aura eu l’effet d'une douche froide. Un os dans le pâté en pot. Le président de séance forcément au courant de l'objectif de cette motion, aura préféré indiquer qu'il entendait respecter le règlement intérieur, d'autant plus qu'il n’entendait pas non plus, aux yeux du Président être considéré comme complice de cette fronde. Mais on sait aussi qu'il n'était pas opposé à l'idée de redonner à l'assemblée, dont il est membre, plus de légitimité.
Cette motion de défiance déguisée, pour ne pas tomber dans une crise institutionnelle plus grave de défiance à l'égard de l'ensemble de l'exécutif, au prétexte du drapeau, ne pourrait donc pas être présentée à cette séance, avortant ainsi la tentative de rébellion. Aussi, la désertion simultanée des membres du PPM outre les absences , avec délégation de pouvoir, et ceux qui avaient préféré se tirer avant l'offensive, n'avaient donc pour but que de permettre le repêchage de la motion. Le président de séance, Yan Monplaisir aura ainsi joué au Ponce Pilate en appliquant strictement le règlement. Comment effectivement pourrait-il faire refuser une motion pour des raisons réglementaires et faire voter des millions sans quorum.
C'est l'heure de traduire en des termes politiques cette situation confuse, et le premier refus d'un dossier porté par Francis Carole. Daniel Marie-Sainte considère qu'il s'agissait d'une stratégie, du complot et de la déstabilisation du président . Mais ce que ce dernier a compris aussi c'est que ce complot a d'autant réduit l'influence de l'exécutif.
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L'intervention de Lucien Adenet qui a rappelé un point du règlement relatif aux conditions de dépôt d'une motion aura eu l’effet d'une douche froide. Un os dans le pâté en pot. Le président de séance forcément au courant de l'objectif de cette motion, aura préféré indiquer qu'il entendait respecter le règlement intérieur, d'autant plus qu'il n’entendait pas non plus, aux yeux du Président être considéré comme complice de cette fronde. Mais on sait aussi qu'il n'était pas opposé à l'idée de redonner à l'assemblée, dont il est membre, plus de légitimité.
Cette motion de défiance déguisée, pour ne pas tomber dans une crise institutionnelle plus grave de défiance à l'égard de l'ensemble de l'exécutif, au prétexte du drapeau, ne pourrait donc pas être présentée à cette séance, avortant ainsi la tentative de rébellion. Aussi, la désertion simultanée des membres du PPM outre les absences , avec délégation de pouvoir, et ceux qui avaient préféré se tirer avant l'offensive, n'avaient donc pour but que de permettre le repêchage de la motion. Le président de séance, Yan Monplaisir aura ainsi joué au Ponce Pilate en appliquant strictement le règlement. Comment effectivement pourrait-il faire refuser une motion pour des raisons réglementaires et faire voter des millions sans quorum.
C'est l'heure de traduire en des termes politiques cette situation confuse, et le premier refus d'un dossier porté par Francis Carole. Daniel Marie-Sainte considère qu'il s'agissait d'une stratégie, du complot et de la déstabilisation du président . Mais ce que ce dernier a compris aussi c'est que ce complot a d'autant réduit l'influence de l'exécutif.
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Ce qu'il faut comprendre c'est que la prise de parti et la création de son parti par le député Nilor aura changé la donne politique.
A la prochaine plénière quelque soit le nombre d'élus les délibérations serons possible, mais quel régression.
Alors que le législateur avait donné à la majorité une avance confortable de 20 pour cent des sièges de la CTM en plus pour gérer l'institution, il se trouve que chemin faisant le président n'a plus qu'une majorité relative. Autrement dit l’hégémonie crée par l'attitude autoritaire dite dictatoriale du président ne pourra plus être possible. Du même coup le conseil exécutif n'aura plus non plus cette espèce de main mise sur l'ensemble des affaires de la collectivité et il ne serait pas étonnant de voir les présidents des commissions porter les propositions de l'exécutif devant l'assemblée. Les espèces de petits ministres de plomb omniprésents et omnipotents seraient donc obligés de partager leur mission avec les présidents de commissions et de coopérer.
Pour nous, bien que née du bordel, de la conspiration, voire de la trahison interne entre diverses tendances, autant à droite qu'à gauche, cette nouvelle carte politique liée de la scission du MIM, a débouché sur une forme de gouvernement à la proportionnelle. Ce bouleversement aura l'avantage de faire revenir le débat au sein de cette assemblée qui ressemblait à une marmite vide. Aucun parti politique à ce jour, ni la droite, ni le PPM, ni Peyi-A, et encore moins le MIM, ne sera en mesure d'imposer sa vision du pays seul et devra collaborer.
La question est par contre de savoir si nous Martiniquais et par conséquent nos élus sommes capables collectivement, de coopération, de réciprocité et de respect pour nos interlocuteurs. Quand bien même nous ne serions pas capables de le faire aujourd'hui, une Martinique ou le bien-être collectif serait l’objectif ne pourrait être possible que par cet apprentissage de l'autre et le retour de la confiance.
C'est peut-être ce qui s'appelle faire peuple !
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Pour nous, bien que née du bordel, de la conspiration, voire de la trahison interne entre diverses tendances, autant à droite qu'à gauche, cette nouvelle carte politique liée de la scission du MIM, a débouché sur une forme de gouvernement à la proportionnelle. Ce bouleversement aura l'avantage de faire revenir le débat au sein de cette assemblée qui ressemblait à une marmite vide. Aucun parti politique à ce jour, ni la droite, ni le PPM, ni Peyi-A, et encore moins le MIM, ne sera en mesure d'imposer sa vision du pays seul et devra collaborer.
La question est par contre de savoir si nous Martiniquais et par conséquent nos élus sommes capables collectivement, de coopération, de réciprocité et de respect pour nos interlocuteurs. Quand bien même nous ne serions pas capables de le faire aujourd'hui, une Martinique ou le bien-être collectif serait l’objectif ne pourrait être possible que par cet apprentissage de l'autre et le retour de la confiance.
C'est peut-être ce qui s'appelle faire peuple !
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En tout état de cause, on peut dire que les grands partis qui joueront un rôle important au renouvellement de la CTM sont maintenant en position d'exprimer leur vision, et donc en campagne.
Un exercice du pouvoir solitaire, et basé sur la théorie du complot .
On peut donc dire que naturellement les élus politiques face à une personnalité contrastée, celle du Président, trop autoritaire pour notre époque basée sur le collectif, les réseaux, et "tout moun sé moun", auront fini par trouver une solution en douceur, pour remettre plus de démocratie, plus de partage, plus de considération, pour toutes les composantes de l'assemblée. Considérons pour la boutade, que notre pays est passé du panier de crabes de dirigeants, à la proposition d'un matoutou d'élus. En effet il est logique qu'un colombo de poulets soit à base de poulets et donc qu' à partir de crabes il n'en sorte qu' un matoutou de crabes .
Le temps restant pour donner notre niveau de satisfaction ou d'insatisfaction par les urnes de ce menu, n'est pas bien loin. Dans moins de 2 ans les Martiniquais rediscuteront encore de leur vision, pour la Martinique de demain. Ces troubles multiples, ces trahisons, ces éclats, ces débats, amplifiés par les réseaux sociaux et ce communautarisme ambiant sont annonciateurs d'une multitude de listes de petits collectifs, répondant au sentiment du chacun pour soi. Cela donnera -t-il envie aux électeurs de faire cas d'individus, dont on a le sentiment qu'ils oublient le sens de leur mission pour peu qu'ils soient élus ou va-t-il faire sortir du chapeau des illuminés à la Ibo Simon, comme en Europe ?
En tout état de cause, on peut dire que les grands partis qui joueront un rôle important au renouvellement de la CTM sont maintenant en position d'exprimer leur vision, et donc en campagne. Ils devront mieux terminer ce mandat qu'ils ne l'auront commencé s'ils ne veulent pas être les premières victimes d'un sursaut inéluctable de l'électeur !
Le temps restant pour donner notre niveau de satisfaction ou d'insatisfaction par les urnes de ce menu, n'est pas bien loin. Dans moins de 2 ans les Martiniquais rediscuteront encore de leur vision, pour la Martinique de demain. Ces troubles multiples, ces trahisons, ces éclats, ces débats, amplifiés par les réseaux sociaux et ce communautarisme ambiant sont annonciateurs d'une multitude de listes de petits collectifs, répondant au sentiment du chacun pour soi. Cela donnera -t-il envie aux électeurs de faire cas d'individus, dont on a le sentiment qu'ils oublient le sens de leur mission pour peu qu'ils soient élus ou va-t-il faire sortir du chapeau des illuminés à la Ibo Simon, comme en Europe ?
En tout état de cause, on peut dire que les grands partis qui joueront un rôle important au renouvellement de la CTM sont maintenant en position d'exprimer leur vision, et donc en campagne. Ils devront mieux terminer ce mandat qu'ils ne l'auront commencé s'ils ne veulent pas être les premières victimes d'un sursaut inéluctable de l'électeur !