CTM / Le PPM n'est pas prêt à revenir tout de suite aux affaires . Qu'en sera -t-il dans 8 mois ?


Rédigé le Jeudi 30 Juillet 2020 à 07:22 |
En cliquant sur l'un de ces boutons vous allez connaitre mes centres d'intérets En savoir plus sur cet auteur

C'est par la plume du secrétaire général du PPM que nous apprenons qu'il serait envisagé par les adversaires politiques d'Alfred Marie Jeanne interne à la majorité d'envisager à l'encontre du conseil exécutif une motion visant à faire tomber le conseil exécutif.


A ce titre le choix du PPM serait de ne pas participer à cette destitution anticipée.

Voici le communiqué de presse qui a été adressé aux médias. Il indique que le choix du PPM est de ne pas déstabiliser la CTM de manière anticipée. La durée restante du mandat d'Alfred Marie Jeanne de 8 mois est l'un des arguments mais pas que ;

Le mode de management solitaire, la situation économique d'apres covid 19 s'ajouteraient à des stratégies électoralistes. Le PPM parle même de déni de démocratie.

Alors quoi penser ?

Effectivement on sait que la politique est faite de symbole, dont la destruction de statues, mais ici c'est de statut dont il s'agit. Celui de la CTM qui a montré ses limites organisationnelles. En particulier le peu de poids que pouvait avoir l'assemblée, face à un conseil exécutif mené par un homme habitué à la pratique solitaire du pouvoir.

L'objectif du PPM selon notre analyse serait finalement d'aller au bout de l'épreuve, pour faire grossir le trait des incohérences d'une volonté de rassemblement de partis pour gouverner le pays. En fait le PPM espère démontrer que cette expérience de collaboration trans-courante est un échec, et qu'il convient de revenir au clivage des partis, et donc demain d'un retour de balancier en sa faveur.

Notre opinion. Si le PPM a raison de ne pas déstabiliser le pays à quelques 8 mois des élections, il faudra aussi qu'il admette demain qu'un seul groupe politique ne peut mener à lui tout seul le pays. Les sensibilités diverses du pays font que les émergences seront diverses. Par conséquent si on peut admettre que la version 2015 est un échec de collaboration , tout semble indiquer pour l’heure que nous reviendrons dans ce même type de configuration. La différence sera la personnalité du prochain président de l'exécutif. Le PPM espère que ce président viendra de ses rangs. C'est tout à fait possible actuellement au vu des négociations secrètes menées dans le pays par Serge Letchimy.

Cela s'appelle le retour de balancier !


Dans la même rubrique :