Cette tendance n'a pas échappé au vote du budget prévisionnel 2019 de la CTM.
La majorité de gestion GSPBPAC de la collectivité de Martinique a expliqué son budget. Nous restons dans les mêmes proportions ont -ils dit ! Elle a considéré, que dans le contexte contraint du moment, c'était une gageure que de présenter en 2019 un budget en hausse. Même en hausse légèrement légère ! Pour argument principal, la baisse de la contribution de l'état, le nouveau cadre réglementaire des collectivités et la constance dans les taux d'imposition.
Cette majorité a aussi mis en avant l'inadéquation des demandes qui augmentent, en particulier pour l'aide sociale, et l'impossibilité de dépasser les ratios d'endettement, montrant ainsi les limites de l'emprunt.
L'opposition n'est pas du même avis bien évidemment. Et elle explique son vote contre le budget par ce qu'elle considère comme un manque d’ambition notoire pour le pays. Un pays qui selon le secrétaire général du PPM est en pleine crise de décomposition. Selon cet élu on ne peut faire mieux avec moins. Et de comparer l'excroissance des budgets chaque fois que Serge Letchimy prenait les commandes d'une collectivité.
Alors où est la vérité ? Certainement des deux côtés de l’hémicycle, mon commandant ! Mais nos élus sont en guerre, pour le pouvoir de gérer 14 % du PIB, et ne collaborent donc pas ensemble. Chacun joue sa partition. Autant le PPM et consorts pourraient montrer au MIM et alliès comment lever des fonds, autant la majorité explique à l'opposition que le vrai challenge c'est de mettre face aux prévisions de dépenses, les sommes constitutives des paiements.
Cette majorité a aussi mis en avant l'inadéquation des demandes qui augmentent, en particulier pour l'aide sociale, et l'impossibilité de dépasser les ratios d'endettement, montrant ainsi les limites de l'emprunt.
L'opposition n'est pas du même avis bien évidemment. Et elle explique son vote contre le budget par ce qu'elle considère comme un manque d’ambition notoire pour le pays. Un pays qui selon le secrétaire général du PPM est en pleine crise de décomposition. Selon cet élu on ne peut faire mieux avec moins. Et de comparer l'excroissance des budgets chaque fois que Serge Letchimy prenait les commandes d'une collectivité.
Alors où est la vérité ? Certainement des deux côtés de l’hémicycle, mon commandant ! Mais nos élus sont en guerre, pour le pouvoir de gérer 14 % du PIB, et ne collaborent donc pas ensemble. Chacun joue sa partition. Autant le PPM et consorts pourraient montrer au MIM et alliès comment lever des fonds, autant la majorité explique à l'opposition que le vrai challenge c'est de mettre face aux prévisions de dépenses, les sommes constitutives des paiements.
Ces joutes oratoires ont un but. Montrer que l'on parle bien, que l'on parle fort, que l'on discute mieux et plus, car en définitive, tous les élus, qui sont souvent aussi des élus locaux, savent que les EPCI, et les mairies, qui sont désormais en lien direct avec les populations sont exsangues, parfois à la veille de confier leur redressement à la cour des comptes.
Pour preuve, une fois que ces joutes oratoires seront terminées, dans les commissions et en plénière la presque totalité des dossiers sera votée à l'unanimité. Sans distinction de camp politique.
Pour conclure, quoi penser ?
Nous observons que les élus aux commandes parlent de mieux, comme si à l'époque du plus possible, on ne faisait pas le mieux ou que les choix étaient irrationnels. C'est affligeant mais c'est aussi l'occasion de croire si on considère que faire plus ce n'est pas utile, de mieux faire sans doute , mais au profit des populations. Si on se réfère à l'état des services publics en Martinique, à l'état du transport et aux décloisonnements économiques nécessaires pour notre pays, nous pouvons sincèrement regretter de ne pas être plus nombreux dans les isoloirs, pour choisir dans les urnes de faire mieux et plus.
La réalité aujourd'hui c'est que la majorité des votants n'en a plus rien à foutre pour peu que les prestations sociales de la CAF et de l'état en particulier soient assurées ! Le taux d'abstention, cumulé aux votes blancs, sont des indicateurs qui témoignent d'une manque d'espérance des populations ou que les questions de développement sont l'affaire d'un petit nombre.
Pour conclure, quoi penser ?
Nous observons que les élus aux commandes parlent de mieux, comme si à l'époque du plus possible, on ne faisait pas le mieux ou que les choix étaient irrationnels. C'est affligeant mais c'est aussi l'occasion de croire si on considère que faire plus ce n'est pas utile, de mieux faire sans doute , mais au profit des populations. Si on se réfère à l'état des services publics en Martinique, à l'état du transport et aux décloisonnements économiques nécessaires pour notre pays, nous pouvons sincèrement regretter de ne pas être plus nombreux dans les isoloirs, pour choisir dans les urnes de faire mieux et plus.
La réalité aujourd'hui c'est que la majorité des votants n'en a plus rien à foutre pour peu que les prestations sociales de la CAF et de l'état en particulier soient assurées ! Le taux d'abstention, cumulé aux votes blancs, sont des indicateurs qui témoignent d'une manque d'espérance des populations ou que les questions de développement sont l'affaire d'un petit nombre.