L’article que nous reproduisons ci dessous,est cité par notre confrère CARIBCREOLE ONE .Il fait le point des difficultés du leader de la distribution française.
Le Groupe Bernard Hayot (GBH) qui traîne les pieds pour signer l’accord Bino, va-t-il profiter de ces difficultés conjoncturelles pour se désengager ? Une certaine vigilance s’impose.
Carrefour a du pain sur la planche. Le groupe de distribution annonce une chute de 45% de son bénéfice net pour 2008, à 1,27 milliard d'euros, alors que son chiffre d'affaires a augmenté de 5,9% à près de 87 milliards d'euros.
Cette chute du bénéfice de Carrefour s'explique par un repli sensible des marges en France et en Europe, par des charges de restructurations et par une augmentation des frais financiers.
Le groupe, pénalisé par un manque de compétitivité sur les prix dans ses hypermarchés en France face à des concurrents comme Leclerc, ne communiqué pas de prévisions pour 2009. Il annonce un programme de réduction de ses coûts de 500 millions d'euros, "un investissement de 600 millions d'euros pour renforcer la dynamique commerciale", et un plan d'investissement limité à 2,5 milliards d'euros.
L'an dernier, Carrefour a dépensé 2,9 milliards d'euros en investissements opérationnels.
Après une série d'avertissements sur résultat l'an dernier, les actionnaires de Carrefour, au premier rang desquels Blue Capital - une coentreprise entre le fonds d'investissement Colony Capital et Groupe Arnault - ont décidé de remplacer le directeur général, José Luis Duran, par Lars Olofsson, un ancien du groupe Nestlé.
Ce dernier est très attendu sur sa capacité à repositionner Carrefour comme une enseigne compétitive en termes de prix en France, où la consommation est en berne, à recentrer le groupe sur les zones géographiques les plus dynamiques, notamment les marchés émergents d'Amérique Latine et d'Asie et à créer de la valeur pour ses actionnaires, notamment en externalisant la valeur du patrimoine immobilier du groupe.
Cette dernière opération, prévue de longue date, n'a pu être réalisée notamment à cause de l'effondrement des marchés financiers.
"Nos objectifs sont clairs: générer de la croissance organique rentable, durable et supérieure à celle du marché et améliorer nos marges", affirme le nouveau directeur général de Carrefour dans un communiqué de presse.
L'an dernier, alors que le chiffre d'affaires a progressé de façon sensible grâce à l'international, le résultat opérationnel avant éléments non courants est resté quasi stable (+0,3%) à 3,3 milliards d'euros, grâce à des économies de coûts de 150 millions d'euros.
En France, le résultat opérationnel de Carrefour a reculé de 3% à 1,51 milliard d'euros, alors que le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 0,9% à 37,97 milliards d'euros. En Europe, le résultat d'exploitation du groupe a diminué de 5,1% à 1,15 milliard d'euros, alors que les ventes ont progressé de 5,1% à 32,42 milliards d'euros.
Seul élément réellement positif dans les résultats du groupe: la génération de flux de trésorerie disponible a bondi à 1,9 milliard d'euros en 2008 contre 691 millions d'euros en 2007.
Ce résultat s'explique en grande partie par la bonne gestion du besoin en fonds de roulement de Carrefour et permet au groupe de dépasser son objectif d'un "cash flow libre" de 1,5 milliard d'euros par an. Carrefour annonce en revanche qu'il maintient son dividende à 1,08 euro par action, un niveau stable par rapport à l'exercice précédent. (Source E24)
NDLR. Nous n'allons quand même pas pleurer pour ces vampires du système qui même en cas de perte se portent très bien.
Le Groupe Bernard Hayot (GBH) qui traîne les pieds pour signer l’accord Bino, va-t-il profiter de ces difficultés conjoncturelles pour se désengager ? Une certaine vigilance s’impose.
Carrefour a du pain sur la planche. Le groupe de distribution annonce une chute de 45% de son bénéfice net pour 2008, à 1,27 milliard d'euros, alors que son chiffre d'affaires a augmenté de 5,9% à près de 87 milliards d'euros.
Cette chute du bénéfice de Carrefour s'explique par un repli sensible des marges en France et en Europe, par des charges de restructurations et par une augmentation des frais financiers.
Le groupe, pénalisé par un manque de compétitivité sur les prix dans ses hypermarchés en France face à des concurrents comme Leclerc, ne communiqué pas de prévisions pour 2009. Il annonce un programme de réduction de ses coûts de 500 millions d'euros, "un investissement de 600 millions d'euros pour renforcer la dynamique commerciale", et un plan d'investissement limité à 2,5 milliards d'euros.
L'an dernier, Carrefour a dépensé 2,9 milliards d'euros en investissements opérationnels.
Après une série d'avertissements sur résultat l'an dernier, les actionnaires de Carrefour, au premier rang desquels Blue Capital - une coentreprise entre le fonds d'investissement Colony Capital et Groupe Arnault - ont décidé de remplacer le directeur général, José Luis Duran, par Lars Olofsson, un ancien du groupe Nestlé.
Ce dernier est très attendu sur sa capacité à repositionner Carrefour comme une enseigne compétitive en termes de prix en France, où la consommation est en berne, à recentrer le groupe sur les zones géographiques les plus dynamiques, notamment les marchés émergents d'Amérique Latine et d'Asie et à créer de la valeur pour ses actionnaires, notamment en externalisant la valeur du patrimoine immobilier du groupe.
Cette dernière opération, prévue de longue date, n'a pu être réalisée notamment à cause de l'effondrement des marchés financiers.
"Nos objectifs sont clairs: générer de la croissance organique rentable, durable et supérieure à celle du marché et améliorer nos marges", affirme le nouveau directeur général de Carrefour dans un communiqué de presse.
L'an dernier, alors que le chiffre d'affaires a progressé de façon sensible grâce à l'international, le résultat opérationnel avant éléments non courants est resté quasi stable (+0,3%) à 3,3 milliards d'euros, grâce à des économies de coûts de 150 millions d'euros.
En France, le résultat opérationnel de Carrefour a reculé de 3% à 1,51 milliard d'euros, alors que le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 0,9% à 37,97 milliards d'euros. En Europe, le résultat d'exploitation du groupe a diminué de 5,1% à 1,15 milliard d'euros, alors que les ventes ont progressé de 5,1% à 32,42 milliards d'euros.
Seul élément réellement positif dans les résultats du groupe: la génération de flux de trésorerie disponible a bondi à 1,9 milliard d'euros en 2008 contre 691 millions d'euros en 2007.
Ce résultat s'explique en grande partie par la bonne gestion du besoin en fonds de roulement de Carrefour et permet au groupe de dépasser son objectif d'un "cash flow libre" de 1,5 milliard d'euros par an. Carrefour annonce en revanche qu'il maintient son dividende à 1,08 euro par action, un niveau stable par rapport à l'exercice précédent. (Source E24)
NDLR. Nous n'allons quand même pas pleurer pour ces vampires du système qui même en cas de perte se portent très bien.