Ce jour , le 30 novembre 2017, il a envoyé ce courrier au Préfet :
C'est le cas dans l'administration américaine. Ici, alors que le directeur du PNRM est, dit, -on en détachement, ce dernier est licencié au lieu simplement de le renvoyer à son administration de tutelle. Comprenez bien ce que nous entendons par détaché. Il s'agit de bien comprendre que le président du parc c'est L Boutrin , mais que le patron de L Boutrin est Alfred MARIE JEANNE. Les Martiniquais n’aiment pas la pwofitation. C' est probablement pour cette raison qu' A M J aurait proposé à cette administratif de le réintégrer dans un autre service. Ce dernier selon la presse et Alfred MARIE JEANNE aurait refusé.
Maintenant, l'affaire est définitivement devenue politique. Ce que l'on présupposait déjà. La Martinique n'avait pas besoin de cela en particulier quand tous les mandatements désormais partent d'un seul lieu. Sauf que progressivement une histoire personnelle entre deux hommes est en train de commencer à paralyser le pays. Sans doute que les deux sont persuadés de leur bon droit.
Parfois on se demande si on ne ferait pas mieux de revenir aux deux assemblées.
Voici la lettre de Serge Letchimy à Monsieur Franck ROBINE, Préfet de la Martinique
Le conflit Parc Naturel Régional de Martinique/CTM n’a que trop duré – plus de cinquante jours – prenant une tournure pour le moins inquiétante. En conséquence, un climat de violence qui se dégrade, le refus de tout dialogue et surtout l’utilisation de méthodes pour le moins inquiétantes et en complète contradiction avec les accords de Bercy pour la fonction publique, entraînant des dérives de plus en plus inacceptables.
Pour lire la suite cliquez sur la page 2 la fin de la lettre est bien interpellante.
Maintenant, l'affaire est définitivement devenue politique. Ce que l'on présupposait déjà. La Martinique n'avait pas besoin de cela en particulier quand tous les mandatements désormais partent d'un seul lieu. Sauf que progressivement une histoire personnelle entre deux hommes est en train de commencer à paralyser le pays. Sans doute que les deux sont persuadés de leur bon droit.
Parfois on se demande si on ne ferait pas mieux de revenir aux deux assemblées.
Voici la lettre de Serge Letchimy à Monsieur Franck ROBINE, Préfet de la Martinique
Le conflit Parc Naturel Régional de Martinique/CTM n’a que trop duré – plus de cinquante jours – prenant une tournure pour le moins inquiétante. En conséquence, un climat de violence qui se dégrade, le refus de tout dialogue et surtout l’utilisation de méthodes pour le moins inquiétantes et en complète contradiction avec les accords de Bercy pour la fonction publique, entraînant des dérives de plus en plus inacceptables.
Pour lire la suite cliquez sur la page 2 la fin de la lettre est bien interpellante.
A Monsieur Franck ROBINE, Préfet de la Martinique
Il est de mon devoir de vous sensibiliser sur la tournure malheureuse que risque de prendre ce conflit dans une Martinique au bord du chaos. L’évacuation par la police des grévistes, l’utilisation de maitres-chiens et de chiens rappelant des temps abominables, des syndicalistes agressés physiquement, des institutions qui refusent de dialoguer.... Cela ne s’était pas vu en Martinique depuis plus de soixante ans, un tel climat heurtant nos mémoires, souvenirs de nuits coloniales abjectes.
Alors, le rôle de l’Etat que vous représentez, en de telles circonstances, est aussi de prendre l’initiative d’une médiation en lieu et place de la matraque.
En tant que député de la Martinique, je demande à l’Etat de proposer cette médiation qui, aujourd’hui, s’impose, pour un retour attendu, d’échanges et de dialogue social.
En l'attente, veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations
Alors, le rôle de l’Etat que vous représentez, en de telles circonstances, est aussi de prendre l’initiative d’une médiation en lieu et place de la matraque.
En tant que député de la Martinique, je demande à l’Etat de proposer cette médiation qui, aujourd’hui, s’impose, pour un retour attendu, d’échanges et de dialogue social.
En l'attente, veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations