LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
Mi nou ! nou gwadloupéyen
Nou ansanm ansanm sanblé adan on bel balan a konsyans avè angajman é détewminasyon pou nou détòtyé Gwadloup Mi nou…nou LIYANNAJ KONT PWOFITASYON, liyannaj a owganizasyon, liyannaj a jenn, liyannaj a fanm, nonm, avoté kon matrité…, moun wodibou ansanm avè moun badibou an chimen é kapab konstwi on sosyété nèf ki dwet kapab prévwa manjé, édikasyon, konésans, santé, kaz, travay é respé pou tout pitit ay avè mès é labitid ay . Mi nou…nou avè détwa lidé nou ka kwè ki bon pou nou, ki ka ba Gwadloup sans…tout sans ay davwa sé pawol senk é kat, sé pawol nèf, sé pawol a soufwans, sé pawol an-nou. Nou ja gannyé davwa nou sanblé pou alé pli lwen
KA NOU VLE…
1- NIVEAU ET CONDITIONS DE VIE• Un relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 €, des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relancer le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement la demande.
• Le relèvement immédiat du SMIC, des salaires du secteur privé, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse, des minima sociaux.
• Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe.
• Création d’un bureau d’études ouvrières, chargé de calculer l’évolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.
• Réductions d’impôts fondées sur la justice fiscale.
• Baisse significative de toutes les taxes et marges sur les produits de première nécessité
et sur les transports.
• Baisse des taux de la taxe sur les carburants.
• Suppression de la taxation des produits locaux
-Logements :Gel des loyers pour une période indéterminée et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98%
• L’arrêt des saisies immobilières des propriétés des guadeloupéens et restitution des biens
• Un plan quinquennal pour résorber l’habitat insalubre
• Un vaste programme de construction de logements sociaux et intermédiaires.
-Environnement
• Contamination des terres par la chlordécone :
• Définition de mesures sanitaires pour protéger les populations des zones contaminées
• Indemnisation des victimes professionnelles et civiles
-Transports
• Mise en place d ‘un véritable service de transport des usagers.
• Engagement d’un audit indépendant sur les modalités de constitution des Groupements et d’attribution des marchés ;
• Révision des conditions d’exécution des marchés envers les usagers (abris bus, arrêts matérialisés, gares routières, poteaux d’indications des horaires de passage des bus)
• Réhabilitation et indemnisation des Transporteurs déclarés ‘’clandestins’’
• Révision des conditions d’exécution des marchés par les groupements vis-à-vis des transporteurs (mise en fonction de la billetterie, fixation du prix à verser par chaque sous-traitant en fin de mois)
2-EDUCATION
• Mise en place dans l’immédiat d’un moratoire de 4 ans en ce qui concerne la réforme du recrutement des enseignants, le temps de permettre la mise en place par l’U.A.G. des masters de professionnalisation et les sorties des premières promotions.
• Acter dans ce cadre un plan de titularisation des contractuels pour palier les besoins de
recrutement.
• Maîtrise de la gestion des postes et des personnels en Guadeloupe pour mettre en place
une politique de l’emploi et de la formation conforme à nos besoins.
• Disposer d’un pouvoir décisionnel en matière de programmes, d’orientation, d’éducation de gestion des ressources, de la mise en place d’un plan de titularisation des personnels contractuels et des contrats aidés.
3-FORMATION PROFESSIONNELLE
• Création d’une structure assurant un véritable service public de la formation professionnelle : lCRFP ne constituant pas une réponse à la hauteur des enjeux.
• Augmentation des fonds alloués à la formation professionnelle - Minimum 100 millions d’euros. liées à tous les secteurs stratégiques pour le développement de la Guadeloupe et adaptées à nos réalités avec production de référentiels spécifiques (Agriculture, Environnement, Energies renouvelables,…)
• Plan de formation obligatoire dans toutes les entreprises et particulièrement dans les
entreprises de moins de 10 salariés.
• Mise en place d’un dispositif d’accompagnement et de formation pour un chômeur ou un travailleur dans le cadre de la création d’activité.
• Création d’un Fonds d’urgence pour la formation professionnelle alimenté par les remboursements des trop perçus de la SARA.
4-EMPLOI
• Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens.
• Embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique.
• Mise en place d’un avenant régional à la prochaine convention Unedic en vue d’améliorer et d’élargir les conditions d’indemnisation du chômage en Guadeloupe : revalorisation des allocations de chômage en montant et en durée (moins du ¼ des chômeurs de Guadeloupe ont droit à ce jour à l’ARE).
• Respect de l’obligation de recrutement des Travailleurs Handicapés
• Arrêt de la déprogrammation des fonds de la formation professionnelle
• Ouverture des financements de la formation professionnelle à tous les chômeurs et non plus uniquement aux seuls indemnisés au titre de l’ARE & instauration d’un crédit annuel de formation pour chaque chômeur.
• REHABILITATION DU FONDS SOCIAL de l’ex ASSEDIC pour les situations individuelles.
• Limitation du CDD à 6 mois renouvelable une fois, à l’issue du renouvellement, embauche du salarié.
• Limitation du recours aux sociétés d’intérim à 5% des contrats du secteur marchand
• Embauche prioritaire à l’issue d’un contrat en alternance
• Obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi. Contre les LICENCIEMENTS
• Participation des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de l’entreprise avec voix délibératives.
• Plan social, reclassement et formation obligatoire quel que soit le nombre de licenciés et l’effectif salarié de l’entreprise,
• Réintégration de droit des licenciés pour faute, suite à la décision de justice ne confirmant pas la faute et systématisation du droit à la réparation.
• Remboursement par l’entreprise des aides publiques perçues en cas de licenciement économique,
5-DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES
• Obligation d’un Accord de Branche ou d’Entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche
• Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry
• Négociation d’un Accord de Branche et Interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de Branche, l’emploi
• Régularisation des travailleurs en situation irrégulière.
• Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.
• Renforcement de moyens des Inspecteurs et Contrôleurs du travail.
• Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.
• Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés.
• Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires, (ASSEDIC-Sécurité Sociale-CAFAGEFOS- PME-FONGECIF…)
• Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux Négociations Annuelles Obligatoires
• Extension systématique des Accords Collectives de Guadeloupe à l'ensemble de l'archipel,
• Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.
• Droit à l'organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.
• Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale
• Annulation et Arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.
6-SERVICES PUBLICS
Création et préservation de véritables services publics dans les secteurs stratégiques (eau, transport, énergie électrique et fossiles, traitement des déchets, prévention et sécurité civile, crédit...) au service de la population et des besoins économiques du pays,
comprenant au sein des instances dirigeantes des représentants des usagers et des travailleurs.
• TRANSPARENCE sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des
loyers, du gaz, de l’électricité, des nouvelles technologies de l’information et de communication
• Baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants
• Baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications
EAU
• Distribution de l’eau en qualité et en quantité sur l’ensemble du territoire
• Fixation d’un prix unique sur l’ensemble du
territoire
• Facturation en fonction de la quantité réellement consommée.
• Remplacement du réseau vétuste (plus de 50 ans)
• Révision du mode de calcul de l’assainissement des eaux usées.
• Suppression de la majoration de 12 € pour retard de paiement
SANTE
• Ouverture des négociations portant sur l’équilibre de l’offre de soins entre le Public et le Privé, entre Etablissements Privés et sur l’ensemble du territoire ;
• Résorption des déficits structurels des Hôpitaux ;
• Engagement des procédures pour la reconstruction du CHU ;
• Révision du système d’évaluation des budgets dans le public et le privé
7-PRODUCTION
Volet Agricole
• Maintien et aménagement du foncier agricole (eau d’irrigation, voiries, téléphone, électricité) afin de créer des entités de production viables et en constante recherche d’autonomie.
• Finalisation de la mise à disposition des 32 hectares de terre pour la réalisation du projet porté par « Kè a Kanpech ».
• Maintien du traitement des dossiers collectifs par les SICA et Groupements de producteurs.
• Exonération de la taxe foncière au profit des exploitants agricoles sur l’ensemble du territoire.
• Suppression des taxes sur les engrais, désherbants, semences, aliments de bétail et
gasoil etc.., destinés à la production agricole.
• Paiement des aides aux agriculteurs.
• Prise en compte de la valorisation de tous les co-produits issus de l’agriculture comme partie intégrante de la richesse produite par l’exploitation agricole (ex : bagasse pour l’énergie etc..).
• Mise en place de mécanismes fiscaux et douaniers pour développer la préférence guadeloupéenne.
Volet Pêche
• Suppression immédiate de toutes les taxes perçues sur les matériels, révision du coût des intrants.
• Révision immédiate du texte concernant les exonérations au titre de l’URSSAF pour les
marins pêcheurs embarqués seuls.
• Mise en place d’un plan de formation des professionnels et des jeunes aux différentes activités de la pêche, aux acquisitions des techniques de capture nouvelles, aux utilisations de matériel électronique embarqué, aux techniques de conservation et de vente.
• Traiter les problématiques, conditions de vente en gros et au détail réalisé par les marins pêcheurs, produits d’importation, groupements d’intérêt économique, organisation des producteurs.
• Traiter les problématiques d’aménagement portuaire, points d’avitaillement, zone d’entretien des navires, zone de stockage des matériels.
• Mise en place d’une plate-forme de rencontres et d’échange avec les professionnels de la Caraïbe.
8-AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET INFRASTRUCTURES
La maîtrise foncière
• Fixer à 50 000 ha la surface agricole incompressible sous forme de ZAP (Zone Agricole Protégée) et mise en place d’une commission d’évaluation et de contrôle annuel.
• Favoriser l’installation des jeunes diplômés sur des exploitations viabilisées (350 dossiers en attente).
• Protection du patrimoine écologique de la Guadeloupe (forêt, mangrove,…)
• Arrêt de toutes spéculations immobilières et de la discrimination privant les Guadeloupéens du droit à l’accession à la propriété dans leur pays.
• Arrêt d’implantation de nouvelles stations services
• Arrêt de l’implantation et de l’extension des grandes surfaces
• Arrêt définitif du projet d’implantation d’un circuit automobile « Vigie Gate » à Anse
Bertrand.
• Publication de tous les baux passés par les collectivités locales avec des particuliers et/ou des structures privées, à propos de la mise à disposition des terres achetées par ces dites collectivités
Un développement équilibré du territoire
• Rééquilibrage des territoires pour harmoniser l’organisation, la complémentarité et la répartition des activités sur l’ensemble du pays.
• Renforcement de pôles secondaires complémentaires aux pôles principaux (Région Pointoise et Basse Terre)
• Redynamisation des bassins de vie par le développement économique d’activités de terroir (exemples : agro-transformation, pêche…)
• Dynamiser et valoriser les îles en s’appuyant sur leur identité culturelle.
• Redynamiser les quartiers et les bourgs susceptibles de développer l’emploi de proximité.
Les infrastructures
• Dynamiser l’habitat social au travers d’un recensement des besoins égalitaire et concerté (Région – Etat- Mairie).
• Réaliser un recensement des besoins en logements, établissements scolaires, crèches,
équipements sportifs, maisons de quartier afin d’y pourvoir par-delà toute prétention politicienne et électoraliste.
• La création d’une pépinière artisanale et agricole qui serait la vitrine de nos produits du terroir
• Le développement urgent de réseaux de transport secondaires : maritime, inter-iles, intercôtiers..
• Mise aux normes parasismiques de tous les établissements et infrastructures publics (écoles, hôpitaux, ponts…)
• Arrêt du projet d’implantation du port en eaux profondes.
9-KILTI
• Prise en compte dans la programmation des medias de la langue et de la culture guadeloupéenne par la présence de représentants des associations culturelles dans les conseils d’administration.
• Favoriser le développement d’entreprises et associations d’insertion culturelle.
• Réhabilitation des lieux de mémoire populaire par l’adressage (non a lari).
• Création d’un institut culturel « Papa Yaya » à Capesterre Belle Eau.
10-ARETE PWOFITASYON
• Rachat par les Collectivités du patrimoine foncier de Kalenda en vue de la création d’une unité hôtelière de luxe et du reclassement des salariés licenciés d’Anchorage et Kalenda.
• Restitution du patrimoine (financier, mobilier et immobilier) des mutuelles liquidées en
Guadeloupe.
• Dessaisissement de l’administrateur provisoire (M.BORGAT) du dossier des mutuelles.
• Domiciliation des paiements de France Télécom, EDF…, dans les banques installées en
Guadeloupe.
• Poursuites pénales pour les infractions relevant d’abus de position dominante, d’entente illicite et de publicité mensongère.
• Poursuite contre les Responsables des massacres de mai 67 à Pointe à Pitre et réparation des préjudices aux victimes et ayant-droits.
• Transparence et baisse des coûts des services et des taux pratiqués par les banques et par les établissements de crédit.
• Priorité et facilité d’accès au marché et aux aides publiques pour les entreprises Guadeloupéennes.
• Arrêt des abominations à l’encontre des travailleurs étrangers.
• Résolution de tous les conflits en cours.
POU BOUT…..
Peuple de Guadeloupe, ouvriers, paysans, artisans, retraités, chômeurs, entrepreneurs,
jeunes, LIYANNAJ KONT PWOFITASYON est notre construction, notre idée, notre outil, notre conscience.
Liyannaj kont pwofitasyon c’est nous !!!
An nou bay lanmen pou ba’y sans é pouvwa…
Ansanm ansanm nou ké gannyé tout rèvandikasyon nou dépozé an kabech a lé pwofitan.
Que partout dans les bourgs, les villes, les campagnes, le peuple envahisse les rues !!
Nou péké konstwi on sosyété nèf si nou rété anba dominasyon é pwofitasyon kapitalis é kolonyalis.
b[La Gwadloup sé tan nou, La Gwadloup a pa ta yo,
yo péké fè sa yo vlé an péyi an-nou ]b
ADIM - AFOC – AGPIHM - AKIYO – AN BOUT’AY - ANG - ANKA – ASSE - ASS.AGRICULTEURS DU NORD BASSE-TERRE – ASS.LIBERTE EGALITE JUSTICE - CFTC - CGTG – CNL - COMBAT OUVRIER – COMITE DE L’EAU - CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE – COPAGUA – CSFG - CTU – ESPERANCE ENVIRONNEMENT – FAEN SNCL - FO – FSU – GIE SBT - KAMODJAKA - KAP Gwadloup - LES VERTS - MADICE – MAS KA KLE - MOUVMAN NONM - PCG – SGEP/SNEC/CFTC - SOS B/Terre ENVIRONNEMENT - SPEG - SUD PTT GWA – SUNICAG - SYMPA CFDT - TRAVAYE é PEYIZAN - UDCLCV - UIR CFDT – UNSA - UGTG - UPG - UPLG - UMPG – VOUKOUM.
Lapwent, 20.01.09
Le LKP PAR SES DATES.
Le 5 décembre : première réunion à l’appel de l’UGTG avec une proposition de manifestation le 16 décembre pour la baisse du prix de l’essence. Proposition acceptée par l’ensemble des organisations présentes.
Le 16 décembre 2008 : Manifestation dans les rues de Pointe à Pitre contre la vie chère à l’appel de 31 organisations syndicales, politiques et associatives. 7000 personnes défilent dans les rues de Pointe à Pitre. Le sous Préfet reçoit une délégation de 15 personnes et affirme qu’il n’a rien à dire sur les revendications qui lui sont présentées.
Meeting devant la mairie de Pointe à Pitre, au cours duquel une analyse de la situation est présentée à la foule. Succès : unité du peuple guadeloupéen en marche.
Le 17 décembre 2008 : Manifestation à Basse Terre – 4000 personnes
Refus du Préfet, occupé à un « chanté nwel », de recevoir les dirigeants des organisations.
Entre le 17 décembre 2008 et le 20 janvier 2009 : nombreuses réunions de préparation de la plate-forme de revendications de LIYANNAJ KONT PWOFITASYON (LKP).
Le 19 janvier : Grève illimitée des gérants de station service.
Le 20 janvier 2009 : Grève générale lancée à l’appel de toutes les organisations syndicales, membres du LKP – Nombreux piquets de grève dans les entreprises - Grande Manifestation dans les rues de Pointe à Pitre – 15 000 manifestants.
Le 21 janvier 2009 : Déboulé vers le Centre commercial MILENIS et l’Aéroport Pôle Caraïbe. Grande tension à l’aéroport où un millier de manifestants font face à 400 gendarmes pendant près de deux heures. Tous les services d’enregistrement de bagages sont occupés par les manifestants. Nombreux vols retardés.
Le LKP demande l’ouverture de négociations globales avec l’Etat, le Conseil Général, le Conseil Régional et le patronat sur la base de sa plateforme de revendications.
Le 22 janvier 2009 : Invitation du Préfet à une table ronde. Refus du LKP qui réaffirme sa ferme volonté et sa disponibilité immédiate, pour l’ouverture de négociations globales. Il exhorte les travailleurs et le peuple de Guadeloupe, à poursuivre le mouvement de Grève Générale et à accentuer la mobilisation tou patou an Péyi la.
Le 23 janvier 2009 : Réponse à l’invitation du Préfet concernant l’ouverture de négociations globales entre toutes les parties. Les Présidents des conseils Régional et Général et de l’association des maires étant absents, les négociations ne seront pas ouvertes. Le LKP regagne Pointe à Pitre après un passage sur le piquet de grève des transporteurs de passagers devant le Conseil Général.
Le Samedi 24 janvier : Grand DEBOULE dans les rues de Pointe à Pitre – 25 000 manifestants.
Invitation à des négociations avec toutes les parties à 16h30 au World Trade Center. Après des négociations ardues avec les forces de l’ordre pour se rendre devant le World Trade Center avec la foule, les échanges commencent effectivement à 18h00 en présence de toutes les parties, (Etat, Collectivités, Patronat et LKP). Discussion ouverte sur l’accord de méthode. Présence exceptionnelle de Canal 10 qui retransmet en léger différé.
Le dimanche 25 janvier : Gran Déboulé « MAS A KONSYANS » « MAS A PWOFITASYON » - 40 000 participants.
Le lundi 26 janvier : Reprise des négociations sur l’accord de méthode – Signature de l’accord de méthode proposé par le LKP. Les échanges sont retransmis en direct par RFO, Canal 10 et les radios.
Le mardi 27 janvier : Discussion sur les points de la Plate-forme concernant le niveau et les conditions de vie. Révélations du LKP concernant les pratiques de la SARA. Les échanges sont retransmis en direct par RFO, Canal 10 et les radios.
Le Mercredi 28 janvier : Rupture des négociations par le Préfet après lecture d’un message du Secrétaire d’Etat Yves JEGO. Les échanges sont retransmis en direct par RFO, Canal 10 et les radios.
Message d’Yves JEGO
A insérer
Le jeudi 29 janvier : Groupes de débrayage qui parcourent Pointe à Pitre et sa périphérie.
Le vendredi 30 janvier : Gran déboulé dans les rues de Pointe à Pitre - 65 000 manifestants.
Le samedi 31 janvier : Concert de solidarité Dominik COCO, Admiral T, Iman, Sainsily, Timalo
Le dimanche 1er février : Gran Déboulé « MAS A KONSYANS » « MAS A PWOFITASYON »
Arrivée d’Yves JEGO en Guadeloupe.
Le lundi 2 février : Groupes de débrayage qui parcourent Pointe à Pitre et sa périphérie.
Rencontre Jeunesse Guadeloupéenne et LKP à LaKasa
Le mardi 3 février : Groupes de débrayage qui parcourent Pointe à Pitre et sa périphérie.
Le mercredi 4 février 2009 : 1ère rencontre avec Yves JEGO aux Affaires maritimes à Pointe à Pitre– Présentation de la plate-forme de revendications. Les échanges sont diffusés en direct par Radyo Tanbou.
Le jeudi 05 février 2009 : Reprise des négociations à Basse Terre. Yves JEGO demande le départ de la presse et des journalistes après les interventions liminaires.
Le vendredi 06 février 2009 : Poursuite des négociations
Le samedi 07 février 2009 : Déboulé à Basse Terre - 18 000 manifestants.
13h00 : reprise des négociations sur la question des salaires. Négociations qui durent toute la nuit.
A Pointe à Pitre : concert de soutien avec Patrick Saint Eloi, Simenn’ kontra, Smiley, Timalo, SOFT,...
Le dimanche 08 février 2009 : à 8h00 du matin, après 20 heures de négociations, un accord est trouvé sur les modalités de mise en œuvre de l’augmentation des salaires de 200 €. La partie patronale refuse de signer si cet accord n’est pas assorti d’un engagement formel de l’Etat confirmant sa contribution au financement de l’augmentation de salaire réclamée (cf déclaration d’Yves Jego du 28 janvier 2009). Un rendez-vous est pris à 16h00 afin de procéder à la signature de cet accord après réception de l’engagement de l’Etat.
Départ précipité d’Yves JEGO vers la France alors même que le LKP se rend à la réunion de 16h00 comme prévu à Basse Terre.
Le 09 février : Grand déboulé dans les rues de Basse Terre, Pointe à Pitre en Marie galante. Plus de 100 000 guadeloupéens dans les rues.
Le 10 février : Conseil interministériel à Paris sur la situation en Guadeloupe. François FILLON s’adresse à la nation en déclarant que l’Etat ne peut intervenir dans les relations sociales ni participer à l’augmentation des salaires. François FILLON invalide les engagement de l’Etat, présentés le 28 janvier par Yves JEGO.
Retour d’Yves JEGO en Guadeloupe accompagné de deux médiateurs MM Bessières et Lopez.
Le 11 février : Reprise des négociations à Basse terre concernant la question des salaires. LKP réclame que les discussions se poursuivent sur la mise en œuvre de l’accord convenu le dimanche 8 février 2009.
Le 12 février : Après avoir rencontré les six délégations patronales, les médiateurs constatent que leur mission est impossible. LKP considère qu’il ne peut s’agir de négociations sur les salaires puisque l’accord du dimanche 8 février est acquis. Il reste à l’Etat à s’entendre avec la partie patronale sur les modalités de financement. LKP ne peut dorénavant que discuter des conditions de mise en œuvre de l’accord.
Le LKP attend une convocation à cet effet.
Vendredi 13 février : Le soir, devant le Palais de la Mutualité, diffusion du documentaire "Les derniers maîtres de la Martinique. Suivi du soutien d'artistes comiques de Guadeloupe.
Samedi 14 février : Le matin > "Happening" de plasticiens devant le Palais de la Mutualité. Vente de matériel médical à destination des handicapés.
L'après-midi : "Déboulé" au Moule et commémoration des travailleurs Guadeloupéens tués au Moule, le 14 février 1952.
Le soir : "Swaré léwòz" avec Akiyo Ka.
Dimanche 15 février : "Mas an konsyans" à Pointe- à - Pitre
Du 16 au 21 : Durcissement de la mobilistation, barrages.
Mardi 17 février : Décès par balle de Jacques BINO (employé des impôts, syndicaliste à la CGTG, membre du "Mouvman Kiltirèl AKIYO",...)
Jeudi 19 février : Rencontre entre les élus parlementaires d'Outre - Mer et le président de la République, Nicolas Sarkozy. Intervention télévisée du président.
Vendredi 20 février : Reprise des négociations entre les réprésentants syndicaux, les "socio-professionnels" et les médiateurs...
L'après - midi : Rencontre entre le LKP et les artistes (Lakaza, Baie-Mahault)
Samedi 21 février : Suspension des négociations, en vue d'une reprise le lundi 23. Le matin : Présentation au public, du corps de Jacques BINO au Palais de la Mutualité.
L'après - midi : Présentation du corps de Jacques BINO au Hall des sports de Petit - Canal.
Le soir : Veillée mortuaire de Jacques BINO à Petit - Canal.
Dimanche 22 février : L'après - midi > Enterrement de Jacques BINO.
Lundi 23 février : Reprise des négociations
Mardi 24 février : "Suspension" des négociations par le préfet
Mercredi 25 février : Reprise des négociations
L'après - midi : à l'initiative de l'association JSC du quartier Lacroix (Les Abymes), rencontre entre "les jeunes", une délégation d'entrepreneurs et le LKP.
Jeudi 26 février : Signature d'un accord inter-professionnel sur l'augmentation des bas salaires...
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Mi nou ! nou gwadloupéyen
Nou ansanm ansanm sanblé adan on bel balan a konsyans avè angajman é détewminasyon pou nou détòtyé Gwadloup Mi nou…nou LIYANNAJ KONT PWOFITASYON, liyannaj a owganizasyon, liyannaj a jenn, liyannaj a fanm, nonm, avoté kon matrité…, moun wodibou ansanm avè moun badibou an chimen é kapab konstwi on sosyété nèf ki dwet kapab prévwa manjé, édikasyon, konésans, santé, kaz, travay é respé pou tout pitit ay avè mès é labitid ay . Mi nou…nou avè détwa lidé nou ka kwè ki bon pou nou, ki ka ba Gwadloup sans…tout sans ay davwa sé pawol senk é kat, sé pawol nèf, sé pawol a soufwans, sé pawol an-nou. Nou ja gannyé davwa nou sanblé pou alé pli lwen
KA NOU VLE…
1- NIVEAU ET CONDITIONS DE VIE• Un relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 €, des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relancer le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement la demande.
• Le relèvement immédiat du SMIC, des salaires du secteur privé, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse, des minima sociaux.
• Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe.
• Création d’un bureau d’études ouvrières, chargé de calculer l’évolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.
• Réductions d’impôts fondées sur la justice fiscale.
• Baisse significative de toutes les taxes et marges sur les produits de première nécessité
et sur les transports.
• Baisse des taux de la taxe sur les carburants.
• Suppression de la taxation des produits locaux
-Logements :Gel des loyers pour une période indéterminée et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98%
• L’arrêt des saisies immobilières des propriétés des guadeloupéens et restitution des biens
• Un plan quinquennal pour résorber l’habitat insalubre
• Un vaste programme de construction de logements sociaux et intermédiaires.
-Environnement
• Contamination des terres par la chlordécone :
• Définition de mesures sanitaires pour protéger les populations des zones contaminées
• Indemnisation des victimes professionnelles et civiles
-Transports
• Mise en place d ‘un véritable service de transport des usagers.
• Engagement d’un audit indépendant sur les modalités de constitution des Groupements et d’attribution des marchés ;
• Révision des conditions d’exécution des marchés envers les usagers (abris bus, arrêts matérialisés, gares routières, poteaux d’indications des horaires de passage des bus)
• Réhabilitation et indemnisation des Transporteurs déclarés ‘’clandestins’’
• Révision des conditions d’exécution des marchés par les groupements vis-à-vis des transporteurs (mise en fonction de la billetterie, fixation du prix à verser par chaque sous-traitant en fin de mois)
2-EDUCATION
• Mise en place dans l’immédiat d’un moratoire de 4 ans en ce qui concerne la réforme du recrutement des enseignants, le temps de permettre la mise en place par l’U.A.G. des masters de professionnalisation et les sorties des premières promotions.
• Acter dans ce cadre un plan de titularisation des contractuels pour palier les besoins de
recrutement.
• Maîtrise de la gestion des postes et des personnels en Guadeloupe pour mettre en place
une politique de l’emploi et de la formation conforme à nos besoins.
• Disposer d’un pouvoir décisionnel en matière de programmes, d’orientation, d’éducation de gestion des ressources, de la mise en place d’un plan de titularisation des personnels contractuels et des contrats aidés.
3-FORMATION PROFESSIONNELLE
• Création d’une structure assurant un véritable service public de la formation professionnelle : lCRFP ne constituant pas une réponse à la hauteur des enjeux.
• Augmentation des fonds alloués à la formation professionnelle - Minimum 100 millions d’euros. liées à tous les secteurs stratégiques pour le développement de la Guadeloupe et adaptées à nos réalités avec production de référentiels spécifiques (Agriculture, Environnement, Energies renouvelables,…)
• Plan de formation obligatoire dans toutes les entreprises et particulièrement dans les
entreprises de moins de 10 salariés.
• Mise en place d’un dispositif d’accompagnement et de formation pour un chômeur ou un travailleur dans le cadre de la création d’activité.
• Création d’un Fonds d’urgence pour la formation professionnelle alimenté par les remboursements des trop perçus de la SARA.
4-EMPLOI
• Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens.
• Embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique.
• Mise en place d’un avenant régional à la prochaine convention Unedic en vue d’améliorer et d’élargir les conditions d’indemnisation du chômage en Guadeloupe : revalorisation des allocations de chômage en montant et en durée (moins du ¼ des chômeurs de Guadeloupe ont droit à ce jour à l’ARE).
• Respect de l’obligation de recrutement des Travailleurs Handicapés
• Arrêt de la déprogrammation des fonds de la formation professionnelle
• Ouverture des financements de la formation professionnelle à tous les chômeurs et non plus uniquement aux seuls indemnisés au titre de l’ARE & instauration d’un crédit annuel de formation pour chaque chômeur.
• REHABILITATION DU FONDS SOCIAL de l’ex ASSEDIC pour les situations individuelles.
• Limitation du CDD à 6 mois renouvelable une fois, à l’issue du renouvellement, embauche du salarié.
• Limitation du recours aux sociétés d’intérim à 5% des contrats du secteur marchand
• Embauche prioritaire à l’issue d’un contrat en alternance
• Obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi. Contre les LICENCIEMENTS
• Participation des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de l’entreprise avec voix délibératives.
• Plan social, reclassement et formation obligatoire quel que soit le nombre de licenciés et l’effectif salarié de l’entreprise,
• Réintégration de droit des licenciés pour faute, suite à la décision de justice ne confirmant pas la faute et systématisation du droit à la réparation.
• Remboursement par l’entreprise des aides publiques perçues en cas de licenciement économique,
5-DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES
• Obligation d’un Accord de Branche ou d’Entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche
• Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry
• Négociation d’un Accord de Branche et Interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de Branche, l’emploi
• Régularisation des travailleurs en situation irrégulière.
• Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.
• Renforcement de moyens des Inspecteurs et Contrôleurs du travail.
• Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.
• Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés.
• Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires, (ASSEDIC-Sécurité Sociale-CAFAGEFOS- PME-FONGECIF…)
• Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux Négociations Annuelles Obligatoires
• Extension systématique des Accords Collectives de Guadeloupe à l'ensemble de l'archipel,
• Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.
• Droit à l'organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.
• Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale
• Annulation et Arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.
6-SERVICES PUBLICS
Création et préservation de véritables services publics dans les secteurs stratégiques (eau, transport, énergie électrique et fossiles, traitement des déchets, prévention et sécurité civile, crédit...) au service de la population et des besoins économiques du pays,
comprenant au sein des instances dirigeantes des représentants des usagers et des travailleurs.
• TRANSPARENCE sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des
loyers, du gaz, de l’électricité, des nouvelles technologies de l’information et de communication
• Baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants
• Baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications
EAU
• Distribution de l’eau en qualité et en quantité sur l’ensemble du territoire
• Fixation d’un prix unique sur l’ensemble du
territoire
• Facturation en fonction de la quantité réellement consommée.
• Remplacement du réseau vétuste (plus de 50 ans)
• Révision du mode de calcul de l’assainissement des eaux usées.
• Suppression de la majoration de 12 € pour retard de paiement
SANTE
• Ouverture des négociations portant sur l’équilibre de l’offre de soins entre le Public et le Privé, entre Etablissements Privés et sur l’ensemble du territoire ;
• Résorption des déficits structurels des Hôpitaux ;
• Engagement des procédures pour la reconstruction du CHU ;
• Révision du système d’évaluation des budgets dans le public et le privé
7-PRODUCTION
Volet Agricole
• Maintien et aménagement du foncier agricole (eau d’irrigation, voiries, téléphone, électricité) afin de créer des entités de production viables et en constante recherche d’autonomie.
• Finalisation de la mise à disposition des 32 hectares de terre pour la réalisation du projet porté par « Kè a Kanpech ».
• Maintien du traitement des dossiers collectifs par les SICA et Groupements de producteurs.
• Exonération de la taxe foncière au profit des exploitants agricoles sur l’ensemble du territoire.
• Suppression des taxes sur les engrais, désherbants, semences, aliments de bétail et
gasoil etc.., destinés à la production agricole.
• Paiement des aides aux agriculteurs.
• Prise en compte de la valorisation de tous les co-produits issus de l’agriculture comme partie intégrante de la richesse produite par l’exploitation agricole (ex : bagasse pour l’énergie etc..).
• Mise en place de mécanismes fiscaux et douaniers pour développer la préférence guadeloupéenne.
Volet Pêche
• Suppression immédiate de toutes les taxes perçues sur les matériels, révision du coût des intrants.
• Révision immédiate du texte concernant les exonérations au titre de l’URSSAF pour les
marins pêcheurs embarqués seuls.
• Mise en place d’un plan de formation des professionnels et des jeunes aux différentes activités de la pêche, aux acquisitions des techniques de capture nouvelles, aux utilisations de matériel électronique embarqué, aux techniques de conservation et de vente.
• Traiter les problématiques, conditions de vente en gros et au détail réalisé par les marins pêcheurs, produits d’importation, groupements d’intérêt économique, organisation des producteurs.
• Traiter les problématiques d’aménagement portuaire, points d’avitaillement, zone d’entretien des navires, zone de stockage des matériels.
• Mise en place d’une plate-forme de rencontres et d’échange avec les professionnels de la Caraïbe.
8-AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET INFRASTRUCTURES
La maîtrise foncière
• Fixer à 50 000 ha la surface agricole incompressible sous forme de ZAP (Zone Agricole Protégée) et mise en place d’une commission d’évaluation et de contrôle annuel.
• Favoriser l’installation des jeunes diplômés sur des exploitations viabilisées (350 dossiers en attente).
• Protection du patrimoine écologique de la Guadeloupe (forêt, mangrove,…)
• Arrêt de toutes spéculations immobilières et de la discrimination privant les Guadeloupéens du droit à l’accession à la propriété dans leur pays.
• Arrêt d’implantation de nouvelles stations services
• Arrêt de l’implantation et de l’extension des grandes surfaces
• Arrêt définitif du projet d’implantation d’un circuit automobile « Vigie Gate » à Anse
Bertrand.
• Publication de tous les baux passés par les collectivités locales avec des particuliers et/ou des structures privées, à propos de la mise à disposition des terres achetées par ces dites collectivités
Un développement équilibré du territoire
• Rééquilibrage des territoires pour harmoniser l’organisation, la complémentarité et la répartition des activités sur l’ensemble du pays.
• Renforcement de pôles secondaires complémentaires aux pôles principaux (Région Pointoise et Basse Terre)
• Redynamisation des bassins de vie par le développement économique d’activités de terroir (exemples : agro-transformation, pêche…)
• Dynamiser et valoriser les îles en s’appuyant sur leur identité culturelle.
• Redynamiser les quartiers et les bourgs susceptibles de développer l’emploi de proximité.
Les infrastructures
• Dynamiser l’habitat social au travers d’un recensement des besoins égalitaire et concerté (Région – Etat- Mairie).
• Réaliser un recensement des besoins en logements, établissements scolaires, crèches,
équipements sportifs, maisons de quartier afin d’y pourvoir par-delà toute prétention politicienne et électoraliste.
• La création d’une pépinière artisanale et agricole qui serait la vitrine de nos produits du terroir
• Le développement urgent de réseaux de transport secondaires : maritime, inter-iles, intercôtiers..
• Mise aux normes parasismiques de tous les établissements et infrastructures publics (écoles, hôpitaux, ponts…)
• Arrêt du projet d’implantation du port en eaux profondes.
9-KILTI
• Prise en compte dans la programmation des medias de la langue et de la culture guadeloupéenne par la présence de représentants des associations culturelles dans les conseils d’administration.
• Favoriser le développement d’entreprises et associations d’insertion culturelle.
• Réhabilitation des lieux de mémoire populaire par l’adressage (non a lari).
• Création d’un institut culturel « Papa Yaya » à Capesterre Belle Eau.
10-ARETE PWOFITASYON
• Rachat par les Collectivités du patrimoine foncier de Kalenda en vue de la création d’une unité hôtelière de luxe et du reclassement des salariés licenciés d’Anchorage et Kalenda.
• Restitution du patrimoine (financier, mobilier et immobilier) des mutuelles liquidées en
Guadeloupe.
• Dessaisissement de l’administrateur provisoire (M.BORGAT) du dossier des mutuelles.
• Domiciliation des paiements de France Télécom, EDF…, dans les banques installées en
Guadeloupe.
• Poursuites pénales pour les infractions relevant d’abus de position dominante, d’entente illicite et de publicité mensongère.
• Poursuite contre les Responsables des massacres de mai 67 à Pointe à Pitre et réparation des préjudices aux victimes et ayant-droits.
• Transparence et baisse des coûts des services et des taux pratiqués par les banques et par les établissements de crédit.
• Priorité et facilité d’accès au marché et aux aides publiques pour les entreprises Guadeloupéennes.
• Arrêt des abominations à l’encontre des travailleurs étrangers.
• Résolution de tous les conflits en cours.
POU BOUT…..
Peuple de Guadeloupe, ouvriers, paysans, artisans, retraités, chômeurs, entrepreneurs,
jeunes, LIYANNAJ KONT PWOFITASYON est notre construction, notre idée, notre outil, notre conscience.
Liyannaj kont pwofitasyon c’est nous !!!
An nou bay lanmen pou ba’y sans é pouvwa…
Ansanm ansanm nou ké gannyé tout rèvandikasyon nou dépozé an kabech a lé pwofitan.
Que partout dans les bourgs, les villes, les campagnes, le peuple envahisse les rues !!
Nou péké konstwi on sosyété nèf si nou rété anba dominasyon é pwofitasyon kapitalis é kolonyalis.
b[La Gwadloup sé tan nou, La Gwadloup a pa ta yo,
yo péké fè sa yo vlé an péyi an-nou ]b
ADIM - AFOC – AGPIHM - AKIYO – AN BOUT’AY - ANG - ANKA – ASSE - ASS.AGRICULTEURS DU NORD BASSE-TERRE – ASS.LIBERTE EGALITE JUSTICE - CFTC - CGTG – CNL - COMBAT OUVRIER – COMITE DE L’EAU - CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE – COPAGUA – CSFG - CTU – ESPERANCE ENVIRONNEMENT – FAEN SNCL - FO – FSU – GIE SBT - KAMODJAKA - KAP Gwadloup - LES VERTS - MADICE – MAS KA KLE - MOUVMAN NONM - PCG – SGEP/SNEC/CFTC - SOS B/Terre ENVIRONNEMENT - SPEG - SUD PTT GWA – SUNICAG - SYMPA CFDT - TRAVAYE é PEYIZAN - UDCLCV - UIR CFDT – UNSA - UGTG - UPG - UPLG - UMPG – VOUKOUM.
Lapwent, 20.01.09
Le LKP PAR SES DATES.
Le 5 décembre : première réunion à l’appel de l’UGTG avec une proposition de manifestation le 16 décembre pour la baisse du prix de l’essence. Proposition acceptée par l’ensemble des organisations présentes.
Le 16 décembre 2008 : Manifestation dans les rues de Pointe à Pitre contre la vie chère à l’appel de 31 organisations syndicales, politiques et associatives. 7000 personnes défilent dans les rues de Pointe à Pitre. Le sous Préfet reçoit une délégation de 15 personnes et affirme qu’il n’a rien à dire sur les revendications qui lui sont présentées.
Meeting devant la mairie de Pointe à Pitre, au cours duquel une analyse de la situation est présentée à la foule. Succès : unité du peuple guadeloupéen en marche.
Le 17 décembre 2008 : Manifestation à Basse Terre – 4000 personnes
Refus du Préfet, occupé à un « chanté nwel », de recevoir les dirigeants des organisations.
Entre le 17 décembre 2008 et le 20 janvier 2009 : nombreuses réunions de préparation de la plate-forme de revendications de LIYANNAJ KONT PWOFITASYON (LKP).
Le 19 janvier : Grève illimitée des gérants de station service.
Le 20 janvier 2009 : Grève générale lancée à l’appel de toutes les organisations syndicales, membres du LKP – Nombreux piquets de grève dans les entreprises - Grande Manifestation dans les rues de Pointe à Pitre – 15 000 manifestants.
Le 21 janvier 2009 : Déboulé vers le Centre commercial MILENIS et l’Aéroport Pôle Caraïbe. Grande tension à l’aéroport où un millier de manifestants font face à 400 gendarmes pendant près de deux heures. Tous les services d’enregistrement de bagages sont occupés par les manifestants. Nombreux vols retardés.
Le LKP demande l’ouverture de négociations globales avec l’Etat, le Conseil Général, le Conseil Régional et le patronat sur la base de sa plateforme de revendications.
Le 22 janvier 2009 : Invitation du Préfet à une table ronde. Refus du LKP qui réaffirme sa ferme volonté et sa disponibilité immédiate, pour l’ouverture de négociations globales. Il exhorte les travailleurs et le peuple de Guadeloupe, à poursuivre le mouvement de Grève Générale et à accentuer la mobilisation tou patou an Péyi la.
Le 23 janvier 2009 : Réponse à l’invitation du Préfet concernant l’ouverture de négociations globales entre toutes les parties. Les Présidents des conseils Régional et Général et de l’association des maires étant absents, les négociations ne seront pas ouvertes. Le LKP regagne Pointe à Pitre après un passage sur le piquet de grève des transporteurs de passagers devant le Conseil Général.
Le Samedi 24 janvier : Grand DEBOULE dans les rues de Pointe à Pitre – 25 000 manifestants.
Invitation à des négociations avec toutes les parties à 16h30 au World Trade Center. Après des négociations ardues avec les forces de l’ordre pour se rendre devant le World Trade Center avec la foule, les échanges commencent effectivement à 18h00 en présence de toutes les parties, (Etat, Collectivités, Patronat et LKP). Discussion ouverte sur l’accord de méthode. Présence exceptionnelle de Canal 10 qui retransmet en léger différé.
Le dimanche 25 janvier : Gran Déboulé « MAS A KONSYANS » « MAS A PWOFITASYON » - 40 000 participants.
Le lundi 26 janvier : Reprise des négociations sur l’accord de méthode – Signature de l’accord de méthode proposé par le LKP. Les échanges sont retransmis en direct par RFO, Canal 10 et les radios.
Le mardi 27 janvier : Discussion sur les points de la Plate-forme concernant le niveau et les conditions de vie. Révélations du LKP concernant les pratiques de la SARA. Les échanges sont retransmis en direct par RFO, Canal 10 et les radios.
Le Mercredi 28 janvier : Rupture des négociations par le Préfet après lecture d’un message du Secrétaire d’Etat Yves JEGO. Les échanges sont retransmis en direct par RFO, Canal 10 et les radios.
Message d’Yves JEGO
A insérer
Le jeudi 29 janvier : Groupes de débrayage qui parcourent Pointe à Pitre et sa périphérie.
Le vendredi 30 janvier : Gran déboulé dans les rues de Pointe à Pitre - 65 000 manifestants.
Le samedi 31 janvier : Concert de solidarité Dominik COCO, Admiral T, Iman, Sainsily, Timalo
Le dimanche 1er février : Gran Déboulé « MAS A KONSYANS » « MAS A PWOFITASYON »
Arrivée d’Yves JEGO en Guadeloupe.
Le lundi 2 février : Groupes de débrayage qui parcourent Pointe à Pitre et sa périphérie.
Rencontre Jeunesse Guadeloupéenne et LKP à LaKasa
Le mardi 3 février : Groupes de débrayage qui parcourent Pointe à Pitre et sa périphérie.
Le mercredi 4 février 2009 : 1ère rencontre avec Yves JEGO aux Affaires maritimes à Pointe à Pitre– Présentation de la plate-forme de revendications. Les échanges sont diffusés en direct par Radyo Tanbou.
Le jeudi 05 février 2009 : Reprise des négociations à Basse Terre. Yves JEGO demande le départ de la presse et des journalistes après les interventions liminaires.
Le vendredi 06 février 2009 : Poursuite des négociations
Le samedi 07 février 2009 : Déboulé à Basse Terre - 18 000 manifestants.
13h00 : reprise des négociations sur la question des salaires. Négociations qui durent toute la nuit.
A Pointe à Pitre : concert de soutien avec Patrick Saint Eloi, Simenn’ kontra, Smiley, Timalo, SOFT,...
Le dimanche 08 février 2009 : à 8h00 du matin, après 20 heures de négociations, un accord est trouvé sur les modalités de mise en œuvre de l’augmentation des salaires de 200 €. La partie patronale refuse de signer si cet accord n’est pas assorti d’un engagement formel de l’Etat confirmant sa contribution au financement de l’augmentation de salaire réclamée (cf déclaration d’Yves Jego du 28 janvier 2009). Un rendez-vous est pris à 16h00 afin de procéder à la signature de cet accord après réception de l’engagement de l’Etat.
Départ précipité d’Yves JEGO vers la France alors même que le LKP se rend à la réunion de 16h00 comme prévu à Basse Terre.
Le 09 février : Grand déboulé dans les rues de Basse Terre, Pointe à Pitre en Marie galante. Plus de 100 000 guadeloupéens dans les rues.
Le 10 février : Conseil interministériel à Paris sur la situation en Guadeloupe. François FILLON s’adresse à la nation en déclarant que l’Etat ne peut intervenir dans les relations sociales ni participer à l’augmentation des salaires. François FILLON invalide les engagement de l’Etat, présentés le 28 janvier par Yves JEGO.
Retour d’Yves JEGO en Guadeloupe accompagné de deux médiateurs MM Bessières et Lopez.
Le 11 février : Reprise des négociations à Basse terre concernant la question des salaires. LKP réclame que les discussions se poursuivent sur la mise en œuvre de l’accord convenu le dimanche 8 février 2009.
Le 12 février : Après avoir rencontré les six délégations patronales, les médiateurs constatent que leur mission est impossible. LKP considère qu’il ne peut s’agir de négociations sur les salaires puisque l’accord du dimanche 8 février est acquis. Il reste à l’Etat à s’entendre avec la partie patronale sur les modalités de financement. LKP ne peut dorénavant que discuter des conditions de mise en œuvre de l’accord.
Le LKP attend une convocation à cet effet.
Vendredi 13 février : Le soir, devant le Palais de la Mutualité, diffusion du documentaire "Les derniers maîtres de la Martinique. Suivi du soutien d'artistes comiques de Guadeloupe.
Samedi 14 février : Le matin > "Happening" de plasticiens devant le Palais de la Mutualité. Vente de matériel médical à destination des handicapés.
L'après-midi : "Déboulé" au Moule et commémoration des travailleurs Guadeloupéens tués au Moule, le 14 février 1952.
Le soir : "Swaré léwòz" avec Akiyo Ka.
Dimanche 15 février : "Mas an konsyans" à Pointe- à - Pitre
Du 16 au 21 : Durcissement de la mobilistation, barrages.
Mardi 17 février : Décès par balle de Jacques BINO (employé des impôts, syndicaliste à la CGTG, membre du "Mouvman Kiltirèl AKIYO",...)
Jeudi 19 février : Rencontre entre les élus parlementaires d'Outre - Mer et le président de la République, Nicolas Sarkozy. Intervention télévisée du président.
Vendredi 20 février : Reprise des négociations entre les réprésentants syndicaux, les "socio-professionnels" et les médiateurs...
L'après - midi : Rencontre entre le LKP et les artistes (Lakaza, Baie-Mahault)
Samedi 21 février : Suspension des négociations, en vue d'une reprise le lundi 23. Le matin : Présentation au public, du corps de Jacques BINO au Palais de la Mutualité.
L'après - midi : Présentation du corps de Jacques BINO au Hall des sports de Petit - Canal.
Le soir : Veillée mortuaire de Jacques BINO à Petit - Canal.
Dimanche 22 février : L'après - midi > Enterrement de Jacques BINO.
Lundi 23 février : Reprise des négociations
Mardi 24 février : "Suspension" des négociations par le préfet
Mercredi 25 février : Reprise des négociations
L'après - midi : à l'initiative de l'association JSC du quartier Lacroix (Les Abymes), rencontre entre "les jeunes", une délégation d'entrepreneurs et le LKP.
Jeudi 26 février : Signature d'un accord inter-professionnel sur l'augmentation des bas salaires...
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