Source le Monde
Dimanche 5 février, en fin de matinée, Guillaume Cornut, propriétaire des lieux, le confirmait au téléphone, après une semaine de polémique.
La salle à l’abandon a été rachetée en 2010 par M. Cornut, ancien trader et pianiste, qui en a financé les travaux de reconstruction, avec l’intention d’y programmer du jazz, de la musique classique et du cabaret. En définitive, elle s’appellera Le Bal de la rue Blomet, « nom d’origine de l’établissement au début du XXe siècle ».
M. Cornut justifiait son choix de départ par la réalité historique. Mais « le terme qui, autrefois, n’était pas péjoratif, est aujourd’hui chargé de connotations insultantes », souligne sur son site Internet le Conseil représentatif des associations noires (Cran), résumant ainsi les réactions négatives qui se sont multipliées.
M. Cornut, qui indique avoir eu une discussion téléphonique cordiale avec le président du Cran, Louis-Georges Tin, confirme : seule une « affiche rappellera l’ancien nom » et le contexte. L’affaire avait pris un tour violent. « La devanture de la salle a été taguée, déclare M. Cornut.
Nous avons fermé notre site Internet et notre page Facebook après des messages d’insultes, des accusations de racisme, des menaces notamment à mon encontre. J’ai déposé une plainte au commissariat. »
Pour M. Cornut, c’est après la diffusion d’un court reportage montrant la devanture et surtout la publication, le 31 janvier, d’un entretien publié sur le site Web de la revue Africultures, qu’a commencé le débat sur ce nom. L’article était titré : « Prochaine ouverture du Bal nègre à Paris : quel usage du mot “nègre” en France ? » Interrogé par la revue sur ce choix et son possible caractère offensant, M. Cornut expliquait alors : « J’aurais fait plus de mal à la communauté afro-américaine en supprimant ce nom qu’en le conservant. »
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La salle à l’abandon a été rachetée en 2010 par M. Cornut, ancien trader et pianiste, qui en a financé les travaux de reconstruction, avec l’intention d’y programmer du jazz, de la musique classique et du cabaret. En définitive, elle s’appellera Le Bal de la rue Blomet, « nom d’origine de l’établissement au début du XXe siècle ».
M. Cornut justifiait son choix de départ par la réalité historique. Mais « le terme qui, autrefois, n’était pas péjoratif, est aujourd’hui chargé de connotations insultantes », souligne sur son site Internet le Conseil représentatif des associations noires (Cran), résumant ainsi les réactions négatives qui se sont multipliées.
M. Cornut, qui indique avoir eu une discussion téléphonique cordiale avec le président du Cran, Louis-Georges Tin, confirme : seule une « affiche rappellera l’ancien nom » et le contexte. L’affaire avait pris un tour violent. « La devanture de la salle a été taguée, déclare M. Cornut.
Nous avons fermé notre site Internet et notre page Facebook après des messages d’insultes, des accusations de racisme, des menaces notamment à mon encontre. J’ai déposé une plainte au commissariat. »
Pour M. Cornut, c’est après la diffusion d’un court reportage montrant la devanture et surtout la publication, le 31 janvier, d’un entretien publié sur le site Web de la revue Africultures, qu’a commencé le débat sur ce nom. L’article était titré : « Prochaine ouverture du Bal nègre à Paris : quel usage du mot “nègre” en France ? » Interrogé par la revue sur ce choix et son possible caractère offensant, M. Cornut expliquait alors : « J’aurais fait plus de mal à la communauté afro-américaine en supprimant ce nom qu’en le conservant. »
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