Le 11 avril 2007 on apprenait la mort du chanteur Curtis LOUISAR, décédé à l'âge de 57 ans à l'hôpital du Lamentin Zoda-Quitman en Martinique, des suites d'une congestion cérébrale. C'est un voisin qui avait donné l'alerte après avoir découvert le chanteur inconscient à son domicile vendredi 6 avril 2007. Curtis habitait seul dans le quartier de son enfance, à « Débat », à Rivière-Pilote.
L'un de ses frères l’a effectivement retrouvé allongé sur un carton, inconscient. Acheminé à l'hôpital le vendredi saint, les médecins ont diagnostiqué une congestion cérébrale en pronostiquant un délai vital très court. Curtis s'est éteint le mercredi 11 avril 2007 vers 6 heures. A l’annonce de la mort de cet enfant d’une famille de 9 frères et sœurs, à Rivière-Pilote, chez sa mère Françoise LOUISARD, ce sont l'émotion et la tristesse qui prédominaient à ce moment-là.
Curtis LOUISAR est né le 14 juin 1950 dans le sud de la Martinique. Il était en effet originaire des mornes, entre Rivière-Pilote, Rivière-Salée et Sainte-Luce où il a effectué sa scolarité jusqu'à la 4ème. Par la suite, il a travaillé dans les champs de cannes à sucre et ce, jusqu’à ses 20 ans.
Passionné de musique, c’est à l’âge de 14 ans qu’il acquiert sa première guitare. Au quartier Débat, Curtis ne passait pas inaperçu avec sa vieille 504, puis sa vieille R5, et sa guitare sur la banquette arrière. Après avoir effectué son service militaire, il devient apprenti capitonneur puis exerça le métier de technicien à la SNCF pendant une courte durée. A Paris il se faisait appeler Tonny LOUISAR.
Il est revenu au pays au début des années 80 après avoir connu quelques années de galère dans l'hexagone.
La suite de l'article en page 2
L'un de ses frères l’a effectivement retrouvé allongé sur un carton, inconscient. Acheminé à l'hôpital le vendredi saint, les médecins ont diagnostiqué une congestion cérébrale en pronostiquant un délai vital très court. Curtis s'est éteint le mercredi 11 avril 2007 vers 6 heures. A l’annonce de la mort de cet enfant d’une famille de 9 frères et sœurs, à Rivière-Pilote, chez sa mère Françoise LOUISARD, ce sont l'émotion et la tristesse qui prédominaient à ce moment-là.
Curtis LOUISAR est né le 14 juin 1950 dans le sud de la Martinique. Il était en effet originaire des mornes, entre Rivière-Pilote, Rivière-Salée et Sainte-Luce où il a effectué sa scolarité jusqu'à la 4ème. Par la suite, il a travaillé dans les champs de cannes à sucre et ce, jusqu’à ses 20 ans.
Passionné de musique, c’est à l’âge de 14 ans qu’il acquiert sa première guitare. Au quartier Débat, Curtis ne passait pas inaperçu avec sa vieille 504, puis sa vieille R5, et sa guitare sur la banquette arrière. Après avoir effectué son service militaire, il devient apprenti capitonneur puis exerça le métier de technicien à la SNCF pendant une courte durée. A Paris il se faisait appeler Tonny LOUISAR.
Il est revenu au pays au début des années 80 après avoir connu quelques années de galère dans l'hexagone.
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Philippe PILOTIN un passionné qui fait un travail d'archivage extraordinaire
En 1981, il signe son premier album « Bravo Nèg Marron ». Il revient d’un voyage à travers le monde et s’engage sur les sentiers épineux de la culture martiniquaise. Il voulait bousculer les us et coutumes alors établis et figés. Dans son entreprise, il s'est fait accompagné par le groupe « Kampèch ». Des pensées profondes le caractérisaient et l’Afrique et le Nil l’inspiraient. Il écrira en 1982, la chanson Aganila (Africa…Agua...Nil). C'est cette magnifique chanson qui l'a révélée en 1982 au grand public. La particularité de ce morceau tient dans son refrain composé de trois mots dont on ignore la signification « Revana, Matildana, Aganila ». Ces mots donnèrent lieu aux spéculations les plus folles mais Curtis LOUISAR n’a apparemment jamais donné une explication satisfaisante.
Quoiqu’il en soit, la Martinique toute entière a été envoûtée dès les premières notes de cette chanson par l’émotion qu’elle dégageait. Pourtant il disait souvent que la Martinique n'aimait pas sa musique. Adepte de la soul, du reggae, de la country, de ballades, calypso, cet enfant de Rivière-Pilote, se produisait dans de nombreux hôtels depuis quelques années.
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Quoiqu’il en soit, la Martinique toute entière a été envoûtée dès les premières notes de cette chanson par l’émotion qu’elle dégageait. Pourtant il disait souvent que la Martinique n'aimait pas sa musique. Adepte de la soul, du reggae, de la country, de ballades, calypso, cet enfant de Rivière-Pilote, se produisait dans de nombreux hôtels depuis quelques années.
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Avec la complicité de Michel Traoré, il a réalisé 2 clips uniques dans leur genre (A voir sur youtube). Pour Curtis LOUISAR, l’inspiration n’avait pas de patrie. « Rising River », « SOS détective », etc. Ce guitariste chanteur martiniquais nous laisse une discographie riche et inspirée (4 disques vinyls et 3 CD) et ses interprétations sur l’unique album du groupe « LAZAIR crée par le pianiste Guadeloupéen Jocelyn DELANNAY. A ne pas confondre avec l’autre groupe antillais « LAZAIR » avec Dominique GENGOUL et Jean-Luc ALGER.
Sa dernière apparition publique remontait au mercredi 21 mars. Curtis LOUISAR était invité au Prix SACEM 2006 (18ème édition). C’est d’ailleurs à cette occasion qu'il a chanté pour la dernière fois « Aganila », le titre qui l'avait révélé au grand public ainsi qu’une compilation de ses autres succès musicaux.
Sa dernière apparition publique remontait au mercredi 21 mars. Curtis LOUISAR était invité au Prix SACEM 2006 (18ème édition). C’est d’ailleurs à cette occasion qu'il a chanté pour la dernière fois « Aganila », le titre qui l'avait révélé au grand public ainsi qu’une compilation de ses autres succès musicaux.