Agriculture : Quand Juvénal Rémir a l'ASSAUPAMAR aux trousses...


Rédigé le Lundi 24 Aout 2020 à 14:32 |
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On dit que la vie d'artiste est dure, sans doute que celle d'agriculture l'est encore davantage. L'exemple présent montre bien les difficultés du métier, de l'installation à la retraite, souvent pas suffisante pour arrêter de travailler.


Ecoutez avant tout cet avis d'un internaute réagissant sur les réseaux

Daniel Lerigab · Il faudrait un jour qu'on laisse parler le droit et non l'affect . Le fait que ce soit une femme , qu'elle soit jeune , qu'elle soit une enfant du pays n'entre pas en ligne de compte pour ce qui est du droit de propriété. La jeunesse ne donne pas tous les droits. On a un réel problème avec le droit de propriété dans ce pays. Fin de citation

Ecoutez maintenant cette autre réaction :

Odile Zingilé · 16:48 Madame pour votre tranquillité, comme le terrain n'est pas à vous. Essayez de trouver une entente sur un délai. Pour quitter le terrain à qui De droit. Allez trouver ailleurs un terrain en location. Étant donné que le terrain ne vous appartient pas, vous aurez tout le temps des problèmes.

Enfin écoutez ce point de vue :

Jessica Dicanot · Quoi qu'il en soit Juvenal qui a déjà beaucoup de biens devrait proposer une solution à cette dame pour que ses chevaux ne meurent pas de faim dans un 1er temps.
J'ai mal et honte de voir tous ces jeunes se battre pour une profitation de Béké alors que nous ne sommes pas capables de trouver une solution à l'amiable entre frère noir...mais merde.

Voici une affaire bien triste entre un agriculteur propriétaire, qui organise sa retraite, et une jeune éleveuse de chevaux de course, sans titre de location ou de propriété.

Rappellons que durant le confinement Juvénal avait transformer la coopérative en drive pour nourrir la population .
A le genèse voici l'histoire telle qu'elle nous est racontée par le Président de la Safer à qui certains veulent faire porter la responsabilité à son organisme.

Il y avait deux occupants dont un occupant qui avait fait une sous location à l'éleveuse. Je dis bien sous location.

Donc l’éleveuse de chevaux est inconnue du propriétaire et donc de la Safer aussi. Celui qui sous louait à l'éleveur ( donc à la dame) a rejeté la promesse de vente après visite de la SAFER qui a rencontré deux occupants. Juvénal et lui, l'occupant sous louant illégalement sa parcelle à la dame. Inconnue du propriétaire et de la Safer l'éleveur (donc la dame) n'a donc pas été visitée. Ce qui est normal.

Et c'est ainsi que Juvénal a fait légalement acquisition de toute la parcelle.

A la décharge de la Safer mise au courant cette dernière a fait deux propositions à l'éleveur ( donc à la dame). Un terrain au Morne Rouge et un autre à Rivière Salée. L'éleveur est intéressée par un terrain qui se trouve à Carrère .. mais sur lequel il est prévu la piste moto. Ce terrain appartient à la CTM Collectivité Territoriale de Martinique.

Dans toute cette affaire ce qui ressort c'est la difficulté à l'installation. Si il existe 1000 agriculteurs , il existe 1000 histoires rocambolesques d'installation. Ce qu'il faut souhaiter c'est que l'éleveur donc la dame qui est occupant sans titre trouve une alternative. Elle doit être entendue par les autorités..Interpellé sur la question le président de la Safer nous a assuré qu'il serait très attentif au dossier et entendait tout faire pour aider l'éleveur (donc la dame).

Que penser de l'action de l'ASSAUPAMAR ?

L'association est dans son rôle même si elle prend parti pour le belligérant qui semble le plus en difficulté: l’éleveur de chevaux. Mais peut-elle faire autrement que de montrer ceux qui sont en difficulté. Dans un pays où les élus parlent de filière équine, on peut se demander comment une telle affaire en arrive à déraper de la sorte.

Nous suivrons ce dossier, merci aux lanceurs d'alertes qui braquent les projecteurs où le furoncle fait le plus mal, il convient cependant dans l'analyse des faits qu'un média comme le nôtre soit éclairant à votre compréhension de la réalité martiniquaise . . .


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