Battu une deuxième fois par Serge Letchimy, Alfred Marie-Jeanne s’accroche. Ce communiqué du MIM :
« L’actuel président du Conseil régional, Serge Letchimy, arguant de son retour à la tête de la municipalité de Fort-de-France, a obtenu la permission de rester qautre ans à son nouveau poste. Je ne vous en demande pas tant seulement une mise en mission pendant deux ans, pour continuer la lutte ici et ailleurs pour la mise en place de la collectivité unique dotée d’une assemblée élue à la proportionnelle, appelée de nos vœux depuis une bonne trentaine d’années. Nos 12 élus de la liste des « Patriotes Martiniquais et Sympathisants », sous la conduite de Daniel Marie-Sainte, auront la charge de poursuivre, au sein de l’assemblée, cet objectif commun ».
C’est en ces termes que l’ex-président du Conseil régional, Alfred Marie-Jeanne, a annoncé son départ, peut-être définitif, de l"espace public.
Alfred Marie-Jeanne entré en politique par un parrain de droite, s’est arrimé au PPM durant quelques mois, et a très rapidement mit en place son propre parcours. C’est trente ans de vie politique qui s’écroule. La fin d’une autorité morale imposée ou acceptée sur les siens et hors des siens..
Si les choses de la vie sont parfois durables, il faut aussi retenir que le pouvoir politique est chose périssable, encore plus périssable pour qui s’y accroche par des procédés pas toujours très honorables.
Ainsi s’en va par la petite porte, Alfred Marie-Jeanne.
Nul doute qu’il eût souhaité une sortie plus lumineuse. Quoi qu’il en soit, le chaben pays fait plus que jamais partie de notre histoire politique. Difficile d’en douter ou de soutenir le contraire. Il l’est par sa longévité, par ses initiatives, ses réalisations et surtout par sa verticalité face aux maîtres du domaine colonial.
Il a su, et réussi sur le modèle césairien conforter la conscience nationale du Peuple Martiniquais. Fondateur du MIM. MOUVEMENT INPENDANTISTE MARTINIQUAIS, il a donné les preuves éclatantes de son intelligence politique dans de nombreux combats, toujours prêt à ferrailler, à prendre des risques.
Son dernier combat , le combat de trop,dans le contexte de l’après Césaire été le plus difficile face à Serge Letchimy, qui l’assomme deux fois. Seul, abandonné par Claude Lise,Alfred Marie-Jeanne ne pouvait résister.
Claude Lise ayant fait le choix de se réserver pour 2014.
Celui qui s'est qualifié de n'être le fils de personne, s’en va, mais connaissant l'homme, l’éponge n’est pas jetéé. La "bête politique" est blessée,mais pas achevé et peut encore éviter les antichambres glacées de l’oubli.
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« L’actuel président du Conseil régional, Serge Letchimy, arguant de son retour à la tête de la municipalité de Fort-de-France, a obtenu la permission de rester qautre ans à son nouveau poste. Je ne vous en demande pas tant seulement une mise en mission pendant deux ans, pour continuer la lutte ici et ailleurs pour la mise en place de la collectivité unique dotée d’une assemblée élue à la proportionnelle, appelée de nos vœux depuis une bonne trentaine d’années. Nos 12 élus de la liste des « Patriotes Martiniquais et Sympathisants », sous la conduite de Daniel Marie-Sainte, auront la charge de poursuivre, au sein de l’assemblée, cet objectif commun ».
C’est en ces termes que l’ex-président du Conseil régional, Alfred Marie-Jeanne, a annoncé son départ, peut-être définitif, de l"espace public.
Alfred Marie-Jeanne entré en politique par un parrain de droite, s’est arrimé au PPM durant quelques mois, et a très rapidement mit en place son propre parcours. C’est trente ans de vie politique qui s’écroule. La fin d’une autorité morale imposée ou acceptée sur les siens et hors des siens..
Si les choses de la vie sont parfois durables, il faut aussi retenir que le pouvoir politique est chose périssable, encore plus périssable pour qui s’y accroche par des procédés pas toujours très honorables.
Ainsi s’en va par la petite porte, Alfred Marie-Jeanne.
Nul doute qu’il eût souhaité une sortie plus lumineuse. Quoi qu’il en soit, le chaben pays fait plus que jamais partie de notre histoire politique. Difficile d’en douter ou de soutenir le contraire. Il l’est par sa longévité, par ses initiatives, ses réalisations et surtout par sa verticalité face aux maîtres du domaine colonial.
Il a su, et réussi sur le modèle césairien conforter la conscience nationale du Peuple Martiniquais. Fondateur du MIM. MOUVEMENT INPENDANTISTE MARTINIQUAIS, il a donné les preuves éclatantes de son intelligence politique dans de nombreux combats, toujours prêt à ferrailler, à prendre des risques.
Son dernier combat , le combat de trop,dans le contexte de l’après Césaire été le plus difficile face à Serge Letchimy, qui l’assomme deux fois. Seul, abandonné par Claude Lise,Alfred Marie-Jeanne ne pouvait résister.
Claude Lise ayant fait le choix de se réserver pour 2014.
Celui qui s'est qualifié de n'être le fils de personne, s’en va, mais connaissant l'homme, l’éponge n’est pas jetéé. La "bête politique" est blessée,mais pas achevé et peut encore éviter les antichambres glacées de l’oubli.
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