Monsieur DEDE Alain. Président de l’Association des Yoles rondes de la Martinique.
Objet : La réparation accordée à la Yole Dr ROOTS.
Monsieur le Président« La vérité ne s’accommode pas de l’oubli ».
Le patron de la Yole Brasserie Lorraine, m’avait demandé de le représenter lors de la protestation organisée par les patrons avant le départ au François de la 4ème étape provoquée par votre décision d’accorder vingt minutes de réparation à la Yole Dr ROOTS.
J’ai écouté avec une particulière attention vos explications. Vous avez opposé une fin de non-recevoir à ma demande d’obtenir des éclaircissements en des termes qui ne font pas honneur au sens du respect et du dialogue qu’on est droit d’attendre du Président de l’Association des Yoles rondes de la Martinique. Je le déplore sans m’en étonner.Vos emails du 4 et du 5 août ont confirmé cette mesure.
Maintenant le tour de la Martinique des Yoles Rondes a rendu son verdict. La question étant tranchée, on devrait désormais se taire. Moi, je ne me tairai pas.
Je reviens sur deux de vos déclarations capitales concernant cette affaire.
Dans la première vous affirmiez que s’il y a eu faute de l’Association des Yoles rondes, il y aura réparation en faveur de la Yole Dr Roots sinon il n’y aura pas de compensation. Vous ajoutiez n’avoir enregistré que la seule réclamation du Patron Athon MAS mais que vous demeuriez à l’écoute des autres versions.Par ces propos vous reconnaissiez sans ambiguïté que vous étiez encore dans l’instruction de l’incident qui ne préjugeait pas de la décision finale.Or dès le 4, la veille de la manifestation des Patrons, vous informiez à travers les médias des vingt minutes de réparation que vous aviez déjà attribuées définitivement à M. MAS, avec effet à partir du jeudi 5.
Ainsi avec cet aplomb qu’on nomme chez les beaux esprits, cynisme, vous berniez ces malheureux que vous gaviez avec de la sciure de bois.
Non seulement l’Association des Yoles rondes n’était en rien responsable du dessalage, par conséquent M.MAS ne méritait aucunement cette réparation, mais encore en toute logique il était justiciable pour le moins d’un blâme pour mise en danger de la vie d’autrui.
Voici les faits : L’équipage de la Yole Dr ROOTS, a lancé des appels à l’un des commissaires évoluant dans ses parages durant sa course vers le François. Par respect du règlement, le commissaire leur recommanda de s’adresser à leur Yole suiveuse. Affolement général des équipiers insistant sur la gravité de l’état de l’un des leurs et l’urgence de lui prêter secours.Dès lors la situation devenait juridique avec l’obligation pour le commissaire de porter assistance à personne en danger.
A partir de ce moment la Yole de M.Mas aurait dû obligatoirement à l’approche de l’embarcation du commissaire se mettre en panne pour permettre le transfèrement du malade et faciliter les manœuvres délicates.
Or la Yole a continué pendant les opérations à filer pour conserver ses chances de victoires n’hésitant pas ainsi à mettre en péril les acteurs non exercés à ces manœuvres opérées avec des moteurs en marche. De ce fait M. AThon est directement et exclusivement responsable de toutes les conséquences induites par le non-respect de cette disposition et en premier chef de son dessalage que les autres n’avaient pas à payer à sa place ! C’est un comble !
La seule faute qui puisse incomber à ce commissaire mais qui n’annule pas celle prépondérante de M. Mas a été de n’avoir pas exigé la mise en panne avant toute intervention. Il est important de rappeler que l’arrêt de la yole dans ces circonstances ne peut être laissé à la libre détermination des patrons. C’est un impératif légal dans la mesure où des préjudices graves peuvent être causés à autrui sans cette précaution élémentaire et s’applique donc à tous sans restriction.
En légitimant avec une telle légèreté cette atteinte à la considération envers les personnes et les biens, vous commettiez une faute lourde aux répercussions incalculables. Coincé, vous avez dû concéder lors d’une réunion tenue le 5 au soir des compensations en cascade pour apaiser la fureur des patrons qui y ont vu une injustifiable faveur accordée à M. Athon Mas.
Ces regrettables évènements se déroulant alors que le monde entier contemple le fleuron de notre culture révèle une fois de plus votre conception dictatoriale de votre fonction de Président, s’exerçant sans véritables concertations, même dans les cas les plus explosivement litigieux.
Une information aussi stupéfiante qu’inacceptable s’est fait jour. Il s’agit de l’utilisation par votre Yole du GPS, appareil de haute précision indiquant en permanence la profondeur de l’eau, le parcours optimal, la force et direction du vent, et la meilleure orientation à effectuer. Si elle était avérée, elle entacherait la sincérité du résultat.
En effet cet appareil introduit de tels bouleversements dans l’art de la navigation, en privilégiant la technologie que son emploi est incompatible avec les courses de yoles traditionnelles fondées sur le savoir-faire, la technique, la connaissance empirique du patron et de l’équipage. On passerait alors à autre chose. C’est pourquoi je vous demande de me fournir toute précision à cet égard pour répondre aux profondes inquiétudes de notre équipage et le rassurer sur la régularité du 26ème tour de la Martinique des Yoles rondes sous votre présidence.
Objet : La réparation accordée à la Yole Dr ROOTS.
Monsieur le Président« La vérité ne s’accommode pas de l’oubli ».
Le patron de la Yole Brasserie Lorraine, m’avait demandé de le représenter lors de la protestation organisée par les patrons avant le départ au François de la 4ème étape provoquée par votre décision d’accorder vingt minutes de réparation à la Yole Dr ROOTS.
J’ai écouté avec une particulière attention vos explications. Vous avez opposé une fin de non-recevoir à ma demande d’obtenir des éclaircissements en des termes qui ne font pas honneur au sens du respect et du dialogue qu’on est droit d’attendre du Président de l’Association des Yoles rondes de la Martinique. Je le déplore sans m’en étonner.Vos emails du 4 et du 5 août ont confirmé cette mesure.
Maintenant le tour de la Martinique des Yoles Rondes a rendu son verdict. La question étant tranchée, on devrait désormais se taire. Moi, je ne me tairai pas.
Je reviens sur deux de vos déclarations capitales concernant cette affaire.
Dans la première vous affirmiez que s’il y a eu faute de l’Association des Yoles rondes, il y aura réparation en faveur de la Yole Dr Roots sinon il n’y aura pas de compensation. Vous ajoutiez n’avoir enregistré que la seule réclamation du Patron Athon MAS mais que vous demeuriez à l’écoute des autres versions.Par ces propos vous reconnaissiez sans ambiguïté que vous étiez encore dans l’instruction de l’incident qui ne préjugeait pas de la décision finale.Or dès le 4, la veille de la manifestation des Patrons, vous informiez à travers les médias des vingt minutes de réparation que vous aviez déjà attribuées définitivement à M. MAS, avec effet à partir du jeudi 5.
Ainsi avec cet aplomb qu’on nomme chez les beaux esprits, cynisme, vous berniez ces malheureux que vous gaviez avec de la sciure de bois.
Non seulement l’Association des Yoles rondes n’était en rien responsable du dessalage, par conséquent M.MAS ne méritait aucunement cette réparation, mais encore en toute logique il était justiciable pour le moins d’un blâme pour mise en danger de la vie d’autrui.
Voici les faits : L’équipage de la Yole Dr ROOTS, a lancé des appels à l’un des commissaires évoluant dans ses parages durant sa course vers le François. Par respect du règlement, le commissaire leur recommanda de s’adresser à leur Yole suiveuse. Affolement général des équipiers insistant sur la gravité de l’état de l’un des leurs et l’urgence de lui prêter secours.Dès lors la situation devenait juridique avec l’obligation pour le commissaire de porter assistance à personne en danger.
A partir de ce moment la Yole de M.Mas aurait dû obligatoirement à l’approche de l’embarcation du commissaire se mettre en panne pour permettre le transfèrement du malade et faciliter les manœuvres délicates.
Or la Yole a continué pendant les opérations à filer pour conserver ses chances de victoires n’hésitant pas ainsi à mettre en péril les acteurs non exercés à ces manœuvres opérées avec des moteurs en marche. De ce fait M. AThon est directement et exclusivement responsable de toutes les conséquences induites par le non-respect de cette disposition et en premier chef de son dessalage que les autres n’avaient pas à payer à sa place ! C’est un comble !
La seule faute qui puisse incomber à ce commissaire mais qui n’annule pas celle prépondérante de M. Mas a été de n’avoir pas exigé la mise en panne avant toute intervention. Il est important de rappeler que l’arrêt de la yole dans ces circonstances ne peut être laissé à la libre détermination des patrons. C’est un impératif légal dans la mesure où des préjudices graves peuvent être causés à autrui sans cette précaution élémentaire et s’applique donc à tous sans restriction.
En légitimant avec une telle légèreté cette atteinte à la considération envers les personnes et les biens, vous commettiez une faute lourde aux répercussions incalculables. Coincé, vous avez dû concéder lors d’une réunion tenue le 5 au soir des compensations en cascade pour apaiser la fureur des patrons qui y ont vu une injustifiable faveur accordée à M. Athon Mas.
Ces regrettables évènements se déroulant alors que le monde entier contemple le fleuron de notre culture révèle une fois de plus votre conception dictatoriale de votre fonction de Président, s’exerçant sans véritables concertations, même dans les cas les plus explosivement litigieux.
Une information aussi stupéfiante qu’inacceptable s’est fait jour. Il s’agit de l’utilisation par votre Yole du GPS, appareil de haute précision indiquant en permanence la profondeur de l’eau, le parcours optimal, la force et direction du vent, et la meilleure orientation à effectuer. Si elle était avérée, elle entacherait la sincérité du résultat.
En effet cet appareil introduit de tels bouleversements dans l’art de la navigation, en privilégiant la technologie que son emploi est incompatible avec les courses de yoles traditionnelles fondées sur le savoir-faire, la technique, la connaissance empirique du patron et de l’équipage. On passerait alors à autre chose. C’est pourquoi je vous demande de me fournir toute précision à cet égard pour répondre aux profondes inquiétudes de notre équipage et le rassurer sur la régularité du 26ème tour de la Martinique des Yoles rondes sous votre présidence.