5. LA REVOLTE GRONDE DANS LA POLICE...ET LE PREFET VEUT TOUT ETOUFFER ! Par le Naïf Rédaction du Naïf:


Rédigé le Jeudi 8 Décembre 2011 à 19:26 |

Rédaction du Naïf: Le Préfet -flic Mancini parti...c'est sous ce titre "grandeur et décadence de la Police nationale à la Martinique" que le bureau Régional du syndicat UNITE / SGP-FO Police fait l'état des lieux du monde de la Police qui se porte pas très bien dans nos eaux. Rien ne va plus. Vont- ils déposer leurs armes et faire grève comme certains policiers l'ont fait dans l'hexagone? Il faut donc attendre. Nous publions donc in-extenso ce constat de police qui fait montre d'un courage exceptionnel en 9 volets titrés par notre rédaction


5.UN COMMISSAIRE EN VOYOU DE LA REPUBLIQUE

Nous sommes passés très près d’un désastre car l’usage de la force par les gendarmes gardes mobiles contre les manifestants de 2009 devait être radical. Quant à nous, nous avons pu déjouer l’humiliation que l’on voulait nous faire subir.
Depuis son affectation au SDIG Martinique, ce commissaire y a instauré un climat totalement délétère et son comportement très proche de la voyoucratie semble totalement cautionné par les plus hautes autorités, car après plus de deux ans de présence dans le département et toutes les dénonciations dont-il a fait l’objet, il continue à narguer tout le monde en toute impunité. Pire même, les autres commissaires du département ont créé un comité de soutien à son endroit. Or la liste de ses dérives commence à s’allonger.
En voilà un état non exhaustif :
- Tout d’abord, dès son arrivée, il a pris à partie les fonctionnaires de la C.D.I, en les menaçant de briser leur carrière, sous prétexte que ces derniers l’avaient interpellé, alors qu’il circulait à bord de son véhicule personnel, en téléphonant avec son portable et que sa ceinture de sécurité n’était pas bouclée. Dénoncé par rapport, son comportement a été mis sur le compte de la maladresse.
- A chaque fois que nos collègues du SDIG obtenaient une information « sensible », il n’hésitait pas à en informer les chefs d’entreprises et les municipalités concernés, mettant en danger la sécurité de ces collègues, là encore : maladresse.
- Nous avons dénoncé voilà quelques années, le comportement d’un directeur qui n’avait pas hésité à affirmer que si certains voulaient une promotion, ils n’avaient qu’à lui rapporter des langoustes mais que sa préférence allait vers les langoustines.
-Avec ce commissaire du SDIG, c’est une histoire presque similaire. Alors que l’un de nos collègues se rendait dans sa famille en Guyane, celui-ci lui a demandé de ramener 3 kilos de grosses crevettes qu’il allait régler à son retour, ce que notre collègue a fait. Constatant, plusieurs mois après, que ce commissaire ne remboursait pas sa dette, il s’est permis de la lui réclamer. Très mécontent, le commissaire lui a alors déclaré qu’il aurait pu faire un cadeau à son chef.
Notre collègue a pensé qu’il s’agissait d’une boutade. Il dû se raviser deux mois plus tard, la veille de son retour en Guyane, lorsque s’adressant à lui, le commissaire a déclaré : « Lorsque vous reviendrez de vacances, vous allez prendre vos fonctions à la DDSP, car je ne vous veux plus dans mon service ». Très surpris par cette décision, notre collègue a voulu en connaitre les raisons. Le commissaire lui a alors rétorqué : « Il n’y aucune raison, c’est une décision personnelle. Par contre, je peux, si vous le voulez, vous rédiger une lettre de motivation pour votre grade supérieur et vous pourrez revenir au SDIG, dès mon retour en métropole ».
- Interloqué par cette décision, notre collègue s’est alors adressé à nous. Nous sommes sortis estomaqués de l’audience que nous avons eue avec ce commissaire. En effet, à la question : « Vous avez écarté tel fonctionnaire de votre service, pouvez-vous nous en donner la raison, a t-il fait quelque chose de mal qui lui vaut cette sentence » ?

Réponse de ce commissaire : « Absolument pas, c’est même un bon fonctionnaire, mais je suis chef de service, je fais ce que je veux, je n’ai de compte à rendre à personne. Personne ne va me désavouer. Si c’était le cas, je préférerais ne plus travailler jusqu’à mon départ pour Métropole ». Plutôt que de désavouer son collègue commissaire, bien que celui-ci soit sous ses ordres, le DDSP a préféré créer un poste pour notre collègue en lui promettant l’avancement au grade supérieur. Celui-ci a fini par accepter. Aujourd’hui, il est toujours au même grade.

- Actuellement, au SDIG Martinique, la situation est invivable, car ce commissaire a divisé ce service en 2 clans. A chaque nouvelle affectation, il convoque les nouveaux arrivants en les sommant de choisir vite un clan, car, leur dit-il, « on est avec moi ou contre moi ». Ceux qui ont l’outrecuidance de dire qu’ils n’avaient pas à choisir de clan, comprennent immédiatement à leurs dépens, que leur vie n’allait pas être rose au sein de ce service. Leur notation est abaissée et la voie de l’avancement totalement obstruée.
- C’est le cas d’une jeune collègue qui après avoir été harcelée de façon éhontée, a été chassée du service car elle a osé dénoncer par rapport, le harcèlement dont-elle était victime. Aujourd’hui elle est opérée à l’estomac, suite au fort stress qu’elle a subi.

6. LE MEPRIS POUR LES OFFICIERS DE POLICE NON CAUCASIENS


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